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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

celui qui veut sauver sa vie la perdra, mais qui perd sa vie à cause de moi la gardera

Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 16,24-28


En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples : « Si quelqu’un veut marcher à ma suite, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix et qu’il me suive.
Car celui qui veut sauver sa vie la perdra, mais qui perd sa vie à cause de moi la gardera.
Quel avantage, en effet, un homme aura-t-il à gagner le monde entier, si c’est au prix de sa vie ? Et que pourra-t-il donner en échange de sa vie ?
Car le Fils de l’homme va venir avec ses anges dans la gloire de son Père ; alors il rendra à chacun selon sa conduite. »
Amen, je vous le dis : parmi ceux qui sont ici, certains ne connaîtront pas la mort avant d’avoir vu le Fils de l’homme venir dans son Règne. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

 

Saint Jean de la Croix

(1542-1591)
carme, docteur de l'Église 

Le Cantique spirituel, 20 (Œuvres complètes; trad. mère Marie du Saint-Sacrement; Éd. du Cerf p. 452 rev.)
« Qui perdra sa vie à cause de moi la gardera »

 

« J'ai voulu me perdre : par là je fus gagnée. »

 Celui qui est embrasé de l'amour de Dieu ne vise pas à autre chose, il ne cherche ni gain ni récompense, il n'aspire qu'à tout perdre et à se perdre lui-même quant à la volonté, pour l'amour de son Dieu. À ses yeux, c'est là le gain véritable. Et de fait, il en est ainsi, selon le mot de saint Paul : « Mourir est un avantage » (Ph 1,21), c'est-à-dire : Ma mort pour le Christ est mon gain ; mourir spirituellement à toutes choses et à moi-même est mon gain. C'est pour ce motif que dans ce vers du poème l'âme se sert de cette expression : « J'ai été gagnée ». En effet, celui qui ne sait pas se perdre ne se gagne pas ; il se perd, suivant cette parole de notre Seigneur dans l'Évangile : « Celui qui voudra sauver sa vie la perdra, et celui qui la perdra à cause de moi la gagnera ».

            Si nous voulons comprendre ce vers plus spirituellement (...), nous dirons ceci : lorsqu'une âme est arrivée, dans le chemin spirituel, à perdre toutes les voies et toutes les façons naturelles de traiter avec Dieu, lorsqu'elle ne le cherche plus par les considérations et par les images, ni par le sentiment, ni par quelque moyen que ce soit dérivé des sens et des choses créées, mais que, dépassant tout cela, laissant toute manière personnelle et tout moyen quel qu'il soit, elle traite avec Dieu et jouit de lui par la foi et par l'amour, on peut dire alors qu'elle a vraiment trouvé Dieu, parce qu'elle a vraiment perdu tout ce qui n'est pas Dieu et s'est vraiment perdue elle-même.

Méditation de l'Évangile
du Père Gabriel

“Si quelqu'un veut faire route derrière Moi, qu'il se renonce, qu'il se charge de sa croix chaque jour et qu'il me suive !” Jésus ne nous demande pas une mutilation. Il nous demande d'abandonner nos vues propres, notre manière d'être et d'agir, pour nous remplir de Lui et du Message évangélique.

Prendre sa croix et suivre Jésus

 

Après que Pierre se soit opposé à Lui devant le mystère de la souffrance et de la croix, Jésus s'adressant à tous renchérit :

“Si quelqu'un veut faire route derrière Moi, qu'il se renonce, qu'il se charge de sa croix chaque jour et qu'il me suive !”

Jésus ne nous demande pas une mutilation. Il nous demande d'abandonner nos vues propres, notre manière d'être et d'agir, pour nous remplir de Lui et du Message évangélique.

“Car celui qui voudra sauver son âme la perdra, mais celui qui perdra son âme à cause de Moi et de l'Évangile, celui-là la sauvera”

Dans Jean, au chapitre 13, 24, Jésus nous renvoie au grain de blé, tombé en terre et qui ne donne du fruit que s'il meurt. Jésus, dans sa sagesse, nous fait réfléchir sur l'excellence que nous donnons. L'âme, n'est-ce pas là notre personnalité humaine, dans ce qu'elle a d'égoïsme essentiel ? L'être contingent, suffisant que nous sommes, s'oppose à l'Être par excellence, et ne veut dépendre que de soi-même.

En face de cette prétention, Jésus nous donne sa réponse filiale de l'Homme-Dieu qui regarde Dieu comme Père. Il accepte donc, dans une vue réaliste, de regarder les événements de chaque jour comme l'expression de la volonté du Père et de son Amour.

C'est à ce niveau que se place la Croix quotidienne, car nous voudrions bien échapper à ce terrible quotidien, imposé à Jésus lui-même, le Bien-Aimé, par notre condition de créature finie et mortelle. Alors nous serions comme Lui et nous vivrions à notre guise. Mais Jésus nous rappelle le principe de réalité :

“Si quelqu'un veut me suivre, qu'il se renonce, qu'il se charge de sa croix chaque jour, et qu'il me suive !”

Nous sommes des créatures finies, c'est l'évidence même.

Père Gabriel

Homélie du Père Gilbert Adam

Dédicace de Sainte Marie Majeure

« Femme, grande est ta foi, que tout se passe pour toi comme tu le veux ! »

Jr. 31, 12-22 Jr. 31 Matthieu. 15, 21-28

Partant de là, Jésus se retira dans la région de Tyr et de Sidon. Voici qu’une Cananéenne, venue de ces territoires, disait en criant : « Prends pitié de moi, Seigneur, fils de David ! Ma fille est tourmentée par un démon. »

 

Nous fêtons la Dédicace de la Basilique Sainte Marie Majeure située sur le sommet du col Esquilin, à Rome.

Marie attend de chacun de nous que nous aimions et que nous accueillons toute l’humanité. La tradition veut que ce fut la Vierge qui indiqua la construction de sa demeure là. Le matin du 5 août, le col Esquilin apparut couvert de neige. Dans l’Evangile, Jésus a eu une discussion animée avec les pharisiens sur le pur et l’impur. Ceux-ci n’ont pas accepté ses Paroles. Il se retire alors dans la région de Tyr et Sidon. Voici qu’une cananéenne les poursuit de ses appels au secours pour sa fille possédée par un démon. Les disciples qui aiment leur tranquillité sont gênés. Ils ne voient que la manifestation extérieure de cette femme qui les poursuit de ses cris et leur casse la tête. Jésus nous donne une leçon d’écoute qui nous enseigne encore aujourd’hui. Il est venu pour nous sauver tous, pour nous délivrer de l’emprise du mal dans notre cœur, dans notre vie. Il nous appelle à changer de regard, et de comportement. Nous sommes appelé à aimer vraiment, à être témoin par nos actes de l’amour de Dieu pour tous et pour chacun. Nous demandons à Marie dont nous fêtons la Dédicace de la Basilique Sainte Marie Majeure, de savoir regarder les autres non seulement dans leur apparence humaine, mais en tant qu’enfant de Dieu. Demandons lui aussi de savoir nous laisser déranger par les autres, pour qu’ils s’approchent de Dieu et qu’ils soient guéris.

Mais il ne lui répondit pas un mot. Les disciples s’approchèrent pour lui demander : « Renvoie-la, car elle nous poursuit de ses cris ! » Jésus répondit : « Je n’ai été envoyé qu’aux brebis perdues de la maison d’Israël. »

Jésus est devant cette femme qui est arrivée tout près de lui et elle se prosterne. Elle qui n’est pas juive, le reconnait comme « Seigneur. » Elle a entendu parler de lui, de ses miracles, et elle croit en lui. Cette femme ne demande pas le pain, mais seulement quelques miettes pour sauver son enfant. L’amour d’une mère a bien de l’audace et aussi beaucoup de foi. Devant cet amour maternel et devant cet acte de foi et d’humilité, Jésus manifeste l’action de Dieu en guérissant la fille de la cananéenne au nom de sa foi. Dans notre vie, nous nous pensons proche de Jésus, mais nous sommes souvent comme les apôtres qui regardent l’humanité de façon très humaine. Du haut de notre proximité avec Jésus nous jugeons les autres sur leur apparence et nous sommes vite près à les exclure de l’Eglise, ou du moins, à leur en limiter l’accès.

Mais elle vint se prosterner devant lui en disant : « Seigneur, viens à mon secours ! » Il répondit : « Il n’est pas bien de prendre le pain des enfants et de le jeter aux petits chiens. » Elle reprit : « Oui, Seigneur ; mais justement, les petits chiens mangent les miettes qui tombent de la table de leurs maîtres. » Jésus répondit : « Femme, grande est ta foi, que tout se passe pour toi comme tu le veux ! »

Et, à l’heure même, sa fille fut guérie. La construction de l’actuelle basilique de Sainte Marie Majeure est liée au Concile d’Ephèse qui a proclamé Marie Theotòkos, Mère de Dieu. Au centre de la Basilique Sainte Marie Majeure, la grande porte en bronze manifeste des épisodes de la vie de Marie, des prophètes, des Évangélistes ainsi que de quatre femmes qui dans l’Ancien Testament préfigurent la Vierge. Au centre le Christ qui représente l’homme au Suaire apparaissant à Marie, "Salus Populi Romani." Quand nous contemplons la scène de la Cananéenne, une femme païenne dont la fille était malade, nous voyons Jésus "faire le sourd." Il avait remarqué la foi de cette femme et voulait l’amplifier encore. Le silence de Dieu nous tourmente parfois. L’édification de la Basilique Sainte Marie Majeure nous fait entrer dans le silence, en position d’adoration. « Seigneur, que ta volonté soit faite. »

Nous prions Marie, notre maman du ciel de venir à notre secours.

 

 

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