Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,
28 Novembre 2013
Ce qui intriguait l’inspecteur Caribou, c’était comment avait pu vivre cet enfant ? Puis, qui sont ces malheureux ? Depuis combien de temps étaient-ils morts ? Comment ont-ils pu rester dans ce lieu en l'absence de tout humain, pas même trouvé par des animaux !
L’inspecteur Caribou chargé de l’affaire vient d’être nommé à Voiturera. C’est sa toute première enquête. Son stage en banlieue Parisienne ne l’a pas préparé au monde paysan. Bien qu’il soit de la région. Crésoduc est sa ville natale non loin de Voiturera. Seulement pour eux c’est : « c’est un gars de la ville ! », « Il a l’accent pointu maintenant ! ». Il a un drôle d’allure avec sa veste en cuir, sa moustache à la gauloise, qu’il caresse machinalement lorsqu’il réfléchit. « Il est baraqué, disent les gens du pays ! » Sa grande taille imposante lui permet d’être respectée sans beaucoup d’efforts dans la vie privée et de son personnel. Seuls les petits caïds narcissiques insignifiants provoquent l’inspecteur de temps en temps, pour gagner des points sur « leurs petites mains. »
Un brave cultivateur l’interpelle, pour lui raconter une histoire stupéfiante.
Monsieur l’inspecteur, je dois vous révéler le secret du village.
Vous êtes, Monsieur ? interroge l’inspecteur d’une voix traînante.
Graindorge Gabriel., monsieur l’inspecteur.
L’inspecteur sort un calepin de la poche intérieur de sa veste.
Je vous écoute.
Pas ici. Il y a trop de monde. Réplique mystérieusement le berger.
Rejoignez-moi dans ma bergerie sur la route communale N°975. C’est en haut de la colline, que vous voyez sur votre gauche.
Tout en parlant Graindorge laisse ses mains dans ses poches. Il ne lui indique pas le chemin. Il n’en faut pas plus pour intriguer l’inspecteur.
Une heure plus tard, Caribou retrouve Graindorge, dans sa bergerie. Le chien du berger tout joyeux accueille l’inspecteur. Le vieux Gabriel en attendant la visite du policier avait préparé un bon café.
L’inspecteur entre dans une pièce servant de cuisine, de salon et de salle à manger. Elle est propre et sent bon la campagne. Deux tasses en porcelaine des années trente l’attendaient sur la toile cirée de la table.
Une petite poire pour accompagner le café ?
Oui, merci, mais je suis de service. Juste une petite goutte dans le café.
Graindorge sourit. Il pense que « ce gaillard est respectueux de nos coutumes. C’est un jeunot comme il faut. » Conclut-il
On m’appelle Gaby.
Alors Gaby, que vouliez-vous me dire. Interroge Caribou en s’asseyant devant sa tasse.
Bien voilà ! fait Gaby en se raclant la gorge.
Cela fait huit ans, un jeune couple de touristes accompagnés d’un bébé a visité le village en posant beaucoup de questions gênantes aux plus vieux d’entre nous. Ils ne m’ont jamais interrogé. Puis une nuit de juillet, ils ont disparu, sans laisser de trace.
Qui les a vus pour la dernière fois ?
D’après Salomon, la veille de leur disparition, ils sont allés vers le bois.
Que voulaient-ils savoir ; Intervient l’inspecteur.
Ils recherchaient une petite fille qui a été placée pendant la guerre chez les Plumeau. Or ils ont été dénoncés par des Français de dû collaborateur ! Des miliciens ont embarqué toute la famille et les enfants qui se trouvaient chez eux.
Comment savez-vous qu’ils ont été dénoncés par des collaborateurs ?
Après la guerre, le FFI a trouvé le courrier des Dénonciations, chez un milicien retranché. Ils l’ont abattu, puis fouillé la maison !
Qui était-il ?
Valtrape Georges le secrétaire des miliciens.
Il y avait d’autres documents.
Oui, notamment, l’absence de deux enfants, lors de l’arrestation de la famille Plumeau.
Comment cela ?
Myriam la petite fille, que ce couple cherchait, était allée jouer avec son ami Jean-Marc le voisin, à l’orée du bois... Pendant ce temps, les miliciens emmenaient tous les membres de la famille !
Qu’est-il arrivé ensuite ?
L'inspecteur Caribou est de plus en plus captivé. Cependant, il n’oublie pas que cette histoire est peut-être la clef du mystère de l’enfant loup !
Les enfants avaient emmené leur goûter, sont un morceau de pain de la grand-mère Plumeau. Au retour chez Jean-Marc Pluvier, Myriam voulait reprendre sa bicyclette. C’est ainsi qu’elle apprit, l’arrestation de sa famille d’accueil. Les Pluvier m’ont demandé à prendre Myriam en charge pour sa sécurité.
Qu’avez-vous fait ?
J’ai pris la petite et je l’ai emmené chez mon cousin Alphonse. Il était passeur pour l’Algérie.
Pour l’Algérie ? S’esclaffe Caribou
Oui, il faisait des allers-retours en avion pour la Poste. Parfois il cachait des résistants. J’ai eu beaucoup de difficulté à le convaincre. Enfin il céda. Il me promit, qu’il dénicherait une famille là-bas.
À son retour que vous a-t-il dit ?
Qu’il l’a placé chez des colons français. ils lui ont donné leur nom.
Vous savez lequel ?
Je me rappelle que nous lui avions donné le prénom de Marie-France. Le nom de famille, je ne m’en souviens plus. Je n’ai rien noté dans le cas, où j’aurais été pris.
Pourquoi ce jeune couple, la cherchait-elle ?
D’après Salomon, c’était une question d’héritage. Les parents de la petite sont morts à Ravenne Berghem. La seule survivante est Myriam.
Qui sont-ils pour la petite ?
La tante, par sa mère !
Les corps trouvés ce serait le couple disparu, et le gamin, l’enfant qui les accompagnait ? Demande Gaby.
Cela se pourrait !
hé ben, ça alors ! oh ben merde alors !
Chut, ne dites rien. Tant que rien n’est vérifié !
Qu’est devenu Jean-Marc ?
Sa famille les Bellavoine l’ont envoyé à Beau-Village chez leurs cousins. Depuis je ne l’ai jamais revu. Tout ce que je sais, lui aussi n’est jamais revenu. Le père Bellavoine fut arrêté trois mois avant la fin de la guerre.
Caribou soulève son sourcil étonné et dit.
Qui l’a arrêté ?
Les gendarmes français !
Pourquoi ?
Je ne sais pas.
Au revoir Monsieur Graindorge. Il se peut que j’aie besoin de vous pour des précisions.
L’inspecteur retrouve sa voiture. Il est abasourdi par ce témoignage. Pour lui il a avancé. Seulement il a plusieurs pistes maintenant ! Il espère beaucoup sur les analyses des deux cadavres. Maintenant, il faut retrouver Myriam devenu Marie-France en Algérie ! Il espère que le pilote de la Poste ne soit pas mort.
Il va rendre visite à ce vieil homme maintenant il s’interroge. Quel sera son accueil ? Comment va-t-il réagir ? Les médecins le laisseront-ils l’approcher ? Pour lui c’est tellement extraordinaire.
De plus il lui faut demander au procureur la permission de mettre cet enfant au secret, pour le protéger des paparazzis. En dehors du langage des loups, peut-il parler ? Quel est ce visage avec les cheveux courts ? Qui avait intérêt à tuer ce couple ? ! Et pourquoi ?!
Le médecin légiste le docteur Coupelle tout guilleret accueille Caribou
Hello, mon cher ami. J’ai une superbe nouvelle pour toi.
Ah oui ?
Réponds l’inspecteur tout réjoui.
Ce sont les parents du petit. De plus ils ont été assassinés tous les deux. Maintenant j’attends le résultat des derniers examens pour confirmation.
Enfin, on avance rapidement. Pourvu que cela continue. Une affaire si vieille. Sais-tu comment va le petit ?
Va voir le docteur Milord, elle t’en dira plus que moi.
Elle ?
Oui, c’est une femme, elle vient d’être nommée au service neurologie.
Explique Coupelle d’un sourire narquois. La curiosité l’emporte. Il n’a plus d’hésitation entre le bureau pour voir où en est l’enquête, et le petit. Il aurait tant voulu connaître les noms de victimes. Bah ! pense-t-il. J’aurai les renseignements au bureau. L’important est d’aller voir la doctoresse Milord.
À l’hôpital Pasteur, il gare sa voiture en face du service neurologie de Bourjeveux. Caribou, court sous une pluie battante les mains dans les poches. La tête enfoncée dans les épaules.
Arrivé au quatrième étage, il demande à voir la doctoresse Milord.
Vous avez rendez-vous ?
Je suis l’inspecteur Caribou, je viens prendre des nouvelles de l’enfant loup pour de l’enquête.
Attendez. Je m’informe si elle peut vous recevoir.
Quelques instants plus tard elle revient.
Ce n’est pas possible, elle est au bloc. Elle demande que vous repassiez à quatorze heures.
Je peux le voir.
Non, il commence seulement à s’habituer aux visages du personnel près de lui.
Pauvre gosse ! j’ai hâte de trouver les criminels qu’ils l’ont mis dans cette situation !
Déclare rageur l’inspecteur. Caribou a un grand cœur. Il ne peut admettre, que des responsables soi-disant humains, aient pu faire cela à un enfant.
Soit, je serai dans son bureau à quatorze heures.
Bien Monsieur l’inspecteur. (à suivre)