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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

3 - Linda rejoint David

Linda-rejoint-David-2.jpg

Les Basilux continuent la propagande sur le parcours les menant à l’église. Olga souriante présente son mari Louis et la candidature de Monsieur aux habitants de Maximeville. Ils expliquent, commentent, détaillent leur programme de leur parti « l’Union Démocrate de Maximeville. » Néanmoins, Olga reste légèrement en retrait, tout en étant active. Elle expose et répond aux questions, comme si, elle avait conçu ce programme toute seule. Pourtant, ils l’ont conçu ensemble avec leurs adhérents. Il est vrai, que ce sont pour la plupart les idées d’Olga, qui ont été retenues. Chacun sait, que les épouses des hommes politiques, sont les moteurs, en actes et en imaginations de leurs valeureux époux. Il y a ce paradoxe. Les électrices demandent des femmes au pouvoir, et elles votent pour des hommes. C’est dans cette optique, qu’Olga a voulu, que son mari soit candidat à sa place, et le bon prétexte de son manque de temps. Il y avait une autre raison, s’il est élu, et qu’à la fin du mandat il n’est pas reconduit,  lui, en cas d’échec, il garde son emploi. Il retrouve un poste dans une préfecture, pas forcément à Rouen.

Pour elle, cela lui serait beaucoup plus difficile. Il lui faudrait garder un œil, sur sa société pendant la mandature, tout en effectuant la gestion de de la municipalité en plus des biens familiaux, comme elle le fait actuellement. Elle risque de ne plus être la PDG, malgré qu’elle soit la fondatrice principale de sa société. Elle préfère jouer la carte de la sécurité d’emploi. De ce fait, elle organise les rendez-vous, hypocritement crée des espaces de discutions sur les sujets prioritaires de leur petite ville. Au milieu de cette effervescence Olga et Louis serrent, et serrent et resserrent les mains des commerçants et des passants sans être avare de mots de sympathie à chacun selon leurs attentes  sur le trajet menant à l’église.

Au loin, les parents aperçoivent David. Ils sourient, en voyant le succès de leur fils entouré de jeunes gens. Il va leur apporter des voix ! Alors ils ne font pas très attention.

*****

David joue le jeu, il s’écarte subrepticement avec un paquet de tracts. Les jeunes viennent à sa rencontre. Il discute avec eux sur leurs problèmes spécifiques. Enfin, ses copains le rejoignent et l’emmènent à leur rendez-vous habituel.

À l’enseigne « AU PETIT COCHON »,  place de la liberté, ils entrent. C’est une petite cafétéria originale, ce n’est pas seulement un Cyber-café, c’est aussi un lieu de rencontre pour les jeunes. Les parents de David lui ont acheté cet ancien PMU. Ainsi les revenus sont un apport complémentaire à l’argent de poche de David et aussi une expérience pour la gestion des affaires. C’est ainsi que les Basilux imagine l’éducation de leur fils. David doit pouvoir se subvenir à lui-même. Ils sont d’accord pour lui donner la base, à lui de faire fructifier et vivre avec. Pour cette même raison, les Basilux lui prennent dix pour cent du bénéfice en remboursement de leur prêt sans intérêt. Le comptable d’Olga suit la gestion. Quinze pour cent sont les émoluments du gérant. Le reste c’est pour David. Avec cet argent il doit subvenir à ces études, l’entretien de son logement Rouennais, et ses dépenses personnelles.

David a créé ce lieu pour lui et ses copains. Officiellement c’est un carrefour avec des forums à thème. Chaque mois le thème diffère. Quatre tables rondes de huit personnes permettent aux copains de philosopher, mais aussi de rire, et de discuter sur les personnalités, la mode, les problèmes des jeunes normands, et principalement ceux de Maximeville. Ils veulent moderniser leur ville, et aussi être  « in. » en politique selon leurs vues.

Le gérant, un ancien des années soixante-huit bedonnants, mâchouillant un cigare, la queue-de-cheval blonde grisonnante, les accueille tous les samedis. L’arrière-boutique est le lieu de prédilection des jeunes gens, particulièrement celui de David et Linda.

Monsieur Lecidox dit « Dox » a spécialisé l’échoppe pour la jeunesse selon les directives des Basilux et de David. Il n’y a ni tabac, ni alcool dans l’établissement. Seul le cigare jamais allumé à la bouche de Dox.

En plus des trois P.C., des jeux électroniques sont à la disposition de tous les jeunes ados et clients Les jeunes gens philosophies et militent pour La cause « Les jeunes cybernautes de Maximeville». David est la grande fierté d’Olga et de Louis, pour eux leur fils est l’image d’une réussite certaine, d’un avenir brillant. Ils ont un aperçu succinct de l’arrière-boutique.

La parité de filles et garçons s’est faite naturellement. Il n’y a pas de restriction d’origine sociale ou raciale. Ils sont seulement disciples de David Basilux. À l’initiative de leur ami David, ils ont créés leur association et leur site avec l’enthousiasme de leur jeunesse. Dans ce contexte, les parents financent l’association. D’où le soutient de David dans la campagne électorale de son père avec ses amis.

Linda les rejoint régulièrement, et bien sûr, le samedi, celui de David. Pour tous, c’est jour de fête, puisque non seulement les parents de David sont occupés sur le marché, mais également les parents de Linda !

Ahmed le père de Linda est marchand de fruits et légumes sur quelques-uns des marchés du département. Tous les samedis il est à Saint-Maximeville sur la place Saint-Lois. Il est donc très occupé. Fatima, la maman est bien trop loin pour surveiller sa fille.

À la sortie de la ville, madame Ziniride est avec ses autres enfants dans leur pavillon à l’orée du bois. Elle croit Linda au basket de son lycée à Fécamp !

Linda n’a que dix-sept ans, et prépare son bac philo. David se prépare à être vétérinaire généraliste. Toujours-est-il, que sa mère aurait voulu, qu’il se dirige dans le commerce pour la seconder dans son affaire. Toutefois, lui, n’est pas branché finance. Il est plus tôt collé Linda actuellement.

***

Aujourd’hui, Linda n’est pas arrivée à l’heure habituelle, son bus de Fécamp est en retard. David en profite pour préparer la table de la réunion hebdomadaire dans l’arrière-boutique. Le sujet du jour est particulier « Les causes des accidents de la route en Seine-Maritime», ils ont une heure trente pour se mettre d’accord. Ensuite, ils passeront au vote. C’est ainsi qu’ils déterminent l’article principal, qu’ils vont écrire dans leur petit journal. « LES NOUVELLES DE MAXIMEVILLE  l’hebdo des jeunes ».

Ils le conçoivent sous forme de gazette avec quatre rubriques. Les sorties, les actualités des jeunes de la ville, le sport, la vie associative. Ce jour-là,  au milieu de la discussion … Soudain, une jeune fille brune élancée, un foulard non conventionnel à fleur, cache ses cheveux noirs et lance à la ronde, toute joyeuse et décontractée :

Salut tout le monde !

Un petit signe amical à Dox en passant. Puis elle se dirige rapidement à l’arrière-boutique, en faisant glisser sur ses épaules son foulard. Ce cher David la reçoit, l’enferme dans ses bras.

Enfin, sa Linda est là… Elle défait en vitesse sa veste en cuir et garde sur ses épaules son foulard noir et or aux grosses fleurs roses. Nos jeunes tourtereaux s’embrassent, tendrement, langoureusement. C’est la joie. Ils n’ont pas d’autres possibilités pour se voir. Seuls, les samedis de David leurs sont possible.

Avant que les discussions, sérieuses commencent, Linda fait le tour des amis de David: Martine, Élodie, Myriam, Sylvia, Jean-Jacques, Gérard, Serge, et Stéphane. Un petit mot à chacun, et les embrasse rapidement. Le temps presse.

Linda-rejoint-David.jpg***

Linda a quitté son équipe de basket à Fécamp, au milieu de l’entraînement. Pour retrouver David, ce jeune homme qu’elle aime tant.

Chez Dox, aux trois cochons, ils sont protégés. Les tourtereaux sont tranquilles, les parents de David sont à la messe ! Le père de Linda est trop occupé avec son commerce à cette heure-là. C’est la foule sur le marché, de plus, il a une confiance aveugle vis-à-vis de sa fille.

Dans l’arrière-boutique, au milieu des caisses, David s’est aménagé un bureau avec son PC, et une photocopieuse volumineuse en couleur reliée à son ordinateur. Des fauteuils, une table de salon et un divan clic-clac, fait de cette pièce un coin agréable.

David et Linda jouissent de la complicité de leur cher Dox, et de leurs amis.

Avant d’apposer son aval pour l’aménagement de l’arrière-boutique, Olga, au vu de la facture a visité l’arrière-boutique. Ensuite a commandé une enquête de moralité sur Dox. Étant satisfaite, elle a consenti et signé son accord.

Olga n’a vu que l’ordinateur et la grosse photocopieuse couleur relié au PC pour leur journal ! Le petit salon bureau lui semblait peu important, puisqu’il sert de réunion de bureau à l’association de ces gamins! Tout au moins c’est ainsi, que lui a présenté son fils David.

Pendant que les copains débattent pour leurs articles, dans la salle, Linda et David se retrouvent sur le Clic-Clac. Selon leur habitude, ils règlent la sonnerie du réveil à l’heure de la sortie de la Messe ! Quand le réveille sonne, ils rejoignent les copains, pour préparer l’apéritif sans alcool.

C’est à ce moment-là, que Linda se faufile rapidement, pour rejoindre son père. Évidemment à l’heure de l’arrivé du car. Comme si elle arrivait de Fécamp !

David et ses amis prennent un repas simple et rapide, que Dox leur a préparé. l’après-midi, ils peaufinent la revue, la saisissent, et la mettent en forme.

 

En fin de soirée, la revue est prête pour la distribution du lundi matin. Les amis de David sont à la sortie du lycée, de la gare SNCF et routière et donne leur journal à tous les jeunes de Maximeville. Il est bien accueilli, car ce canard, comme ils l’appellent, n’est pas un torchon, mais il parle d’eux, leurs problèmes et leurs espérances. Il y a deux pages de publicité des commerçants de Maximeville pour financer ce journal, ce qui permet une distribution gratuite.

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F
<br /> ces jeunes sont bien occupés au moins<br />
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M
<br /> <br /> Oui, il  a plus  de jeunes sérieux, que l'on ne voit. Heureusement pour l'avenir.<br /> <br /> <br /> <br />