La tristesse est dans l’hémicycle
Cette sensation ambiante
Le feuillage bien que vert,
Semble avoir perdu sa superbe.
Pas encore flétri et pourtant…
Le costume des arbres est défraîchi.
Il n’est pas encore lambeau
Pourtant, toutes ces tenues sont tristes.
Elles sont fripées, pendantes
Au pied des arbres l’herbe, le gazon
Ont la même expression,
Les massifs floraux perdent leur fierté
Les pistils deviennent graines
Les pétales se froissent, se ternissent
La nature chante son adieu en silence
Elle attend sur son lit l’inévitable.
Même les sapins, les ifs sont tristes,
Ils veillent, soutiennent leurs amis.
Corbeaux et pies sont nerveux,
Ils prennent leurs appartements d’hiver
Se cachant dans les pins les plus hauts.
Les pigeons prospectent leur futur toit
Leurs chants se font silencieux
Les passereaux se rassemblent sur les fils
Ils sonnent le ralliement fébrilement
L’effervescence de ce départ vers l’inconnu
Est pour les jeunes une fête et aussi le stress.
Les hirondelles appellent leurs jeunes recrues
Les oies, les cigognes regroupent leur troupe
Les hérons et aigrettes dansent dans les airs
C’est le signal de la fin des beaux jours,
Elles seront le feu d’artifice mortuaire,
Ainsi que les chants et dansent des passereaux
C’est la fête du départ
Une saison nouvelle arrive
Avec ses multiples couleurs
"Copyright" © Monique Isope Macalou 2012 tous droits réservés pour tout pays.