Je sais reconnaître ce souffle
Qui transporte tes sentiments
Ces cris étouffés dans ton cœur
Ils accompagnent ces larmes
Cachées dans le noir de la chambre
Silencieuses discrètes, pudiques
Je ne peux être que près de toi.
Notre destin si invraisemblable
Nous a réunis pour l’éternité
Parfois il nous arrive d’envisager la fin
La prière commune est salvatrice
L’horizon redevient arc en ciel
Nos cœurs battent à l’unisson
On redevient comme au premier jour
Les rechutes de ma maladie nous replongent
Dans l’obscurité la plus profonde
Puis le ciel s’éclaircit l’espoir revient.
À la fin notre récolte bien que laborieuse
Fut la corne d’abondance de l’amour
Bien sûr il y a eu des âmes malfaisantes,
Jalouses, tendancieuses, pour nous séparer.
13 Février 2011
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