Ma sœur si vieille avec ses yeux foncés
Mariée, maman, et pourtant si cruelle,
Si bonne pour son image personnelle.,
Sa personne est si importante.
Néanmoins, ce fût ma grande sœur,
Triste, jalouse, généreuse si cela rapporte.
À quoi cela, lui a-t-il servi,
Maintenant qu’elle n’est plus.
J’aime mon frère, celui de l’au-delà
Je rêve sa candeur, ses rires.
De ses yeux bleus-gris, ou vert
Changeant selon son humeur,
Comme ceux de père.
Il lui ressemble tellement !
Par sa douceur, sa gaité, son énergie,
Sa force herculéenne pour un bébé,
Sa beauté juvénile,
Sûrement celle de l’au-delà.
Dire pourquoi j’aime ce frère
Impossible à dire.
Je me demande, même parfois
Si je ne l’aime, que par les souvenirs
Racontaient par mes parents
Je n’en sais rien.
Il est si lumineux dans mon esprit,
Gérard éclaire ma vie.
Ce frère invisible, pourtant perçu
Je ne l’ai pas connu, puisqu’il est l’ainé.
Seuls les souvenirs familiaux,
Ceux racontés par mes parents,
Sont inscrit au fond de ma mémoire.
.
Ce chérubin parti, avant l’heure.
N’a pas attendu, nos arrivées,
Ma sœur, et moi la petite dernière.
Pourtant toujours, sa présence omniprésente.
Est restée en mémoire à chacun de nous.
Sa présence est constante, il semble attendre,
Veiller en attendant l’heure venue,
Ainsi, le cercle sera réuni dans l’éternité.