Ce jour d’août
Il n'y a pas de doute
La solitude écoute
Sous la voûte
Elle redoute
Ce qui deviendra croute
Cette certitude,
De la servitude
Qu’elle s’encroute.
L’ombrelle se déroule
Formant la choucroute
Au-dessus d’un trouble
Préservant la croupe
Ondulante de la proue
Formant une boucle
Friponne adossée à la poutre
Elle passe outre
Les découpes
Coure vers la chaloupe
D’un pas souple
Le vent en poupe
Pour rêver d’un pioupiou
Passant le hublot
Sur le drap de bain
L’air marin caresse
De sa main brulante
Ce satin délicat
Epousant les vallons
Parfumé au romarin
Rougit comme le phlox
Ce fut une noce
Précoce
Sans négoce