Ô rage ! Ô désespoir ! Ô vieillesse ennemie !
N'ai-je donc tant vécu que pour avoir la peine
D’un triste sort de mon livre fini dans l’infini
Puisque la ligue des perdreaux brûle à peine.
Tous ces amis que je croyais sincère !
Ô rage ! Ô désespoir Ô désillusion
Tant de fois je crus en ce pouvoir
Sans pour autant parvenir à décrocher
Ce qui ne fut pas sans m’émouvoir
Alors que ces textes sont si appréciés
O rage ! Ô désespoir ! D’être inconnue !
Oh bien sur hier j’étais l’ingénue
Maintenant je n’ai plus cet état
Seulement certains éditeurs sont des états
Ils se prennent pour le nombril du monde
Alors que d’autres cherchent et ne trouve pas
La crainte de la personnalité du nouveau
L’argent leur moteur les aveugles
Le petit écrivain nouveau sur la route
Se cramponne pour ne pas être en déroute.
Ô rage ! Ô désespoir ! Ô désir inassouvi
Que de larmes versées pour rien
Que de prières stériles de galériens
Se transformant en espoir aérien !
Malheur aux à ces magnifiques vauriens
O rage ! Ô désespoir ! Ô douceurs amères !
Rien n’est plus enseignant
Que la méchanceté des mots sur du velours,
Leurs mots, ont fabriqués des maux
Ceux-ci ont rendu la force du combattant
Ô rage ! Ô désespoir ! Le nouveau à gagné !
Inconnu il fut, connu à ce jour il est.
Les amis l’ont soutenu, il en est tout retourné
Le bonheur l’inonde avec le printemps
Ce printemps est jours de joie.
MIM Nanou 75
Texte inspiré et semi parodié
du CID de Pierre Corneille.