Ces familles rêvaient les yeux ouverts
Ils s’imaginaient faire mieux
Que les parents
Les grands –parents
Ils voulaient changer de classe sociale
Avoir la sécurité d’un toit
Devenir propriétaire de leur logis
Etre sûr de garder leur emploi
En devenant chef d’entreprise
Ou bien artisan, commerçant
D’autres sont fonctionnaire
Aujourd’hui ils sont désarçonnés
Tous ces efforts pour rien !
Oh si ! Finir dans la rue !
Comme ceux qu’ils ont soutenus
Avec leur modeste moyen
Il y a vingt quatre ans tout souriait
C’est du moins ce qu’ils avaient cru
A l’heure de la crise les crédits courent
La faillite les atteint de plein-fouet
Le pôle emploi les accueille
Ils vont de petit boulot en intérim
Lorsqu’ils ont de la chance
L’âge les dessert c’est l’impasse
Ce sont des ratés pour les rapaces
Ces jeunes écervelés ont l’audace
Les employeurs n’embauchent
Ni ces « vieux » trop d’exigeants
Salaires élevés et revendicatifs
Ni ces jeunes sans expérience
Ou jugé sans compétence
Pour les employeurs ambitieux
Place aux jeunes plus dynamique
Faciles à manipuler c’est comique !
La jeunesse à toutes les générations
Sont des révoltés fougueux exaltés
Ils s’imaginent plus efficace que les anciens
La technologie les font loquaces
Les fins de mois sont là
Avec les traites à payer,
Elles ne sont plus honorées
Parfois irrégulièrement