J’aurais aimé que vous m’acceptiez
Au lieu de cela vous me rejetez
Pourtant de quoi suis-je fautive ?
Vous qui accusez !
Vous qui dénoncez !
Vous qui interpellez !
Pourquoi soudain ce silence radio ?
Pour vous expliquer dans le patio
Loin de votre luxueux studio.
Vous qui accusez !
Vous qui dénoncez !
Vous qui interpellez !
Des jours vous accablez
Des nuits vous réveillez
Le matin c’est à bailler.
Vous qui accusez !
Vous qui dénoncez !
Vous qui interpellez !
Le vent tourne avec le réveil
Vos fables périssent dans la corbeille
Malgré vos clabaudages de la veille.
Vous qui accusez !
Vous qui dénoncez !
Vous qui interpellez !
A la bonne nouvelle
L’écho se lit dans la coupelle
La victoire se fait label.
Vous qui accusez !
Vous qui dénoncez !
Vous qui interpellez !
Que vous arrive-t-il ?
Ma candeur vous serez trop subtile ?
Mon apathie vous est hostile ?
Vous qui accusez !
Vous qui dénoncez !
Vous qui interpellez !
Que de questions sans réponse
Vous n’avez pas une once
D’un cœur qui se renonce
Vous qui accusez !
Vous qui dénoncez !
Vous qui interpellez !
Qui êtes-vous, vous le censeur?
Le respectable de la grandeur ?
Vous n’en êtes pas moins le déshonneur