Oui les mois s’égrènent
Jours après jours
Semaine après semaine
Cela devient une année
La petite pousse déterminée
Veut grandir et s affirmer
Pour devenir ce désir
D’être le grand vizir.
Ils se comptent pour l’avenir
Se racontent dans les souvenirs
Se placent en devenir.
Alors on considère le temps
Il va s’étirant vers l’inéluctable
L’homme est incapable
De vivre sans le temps
Où les instants lui sont comptés
Travaillant depuis longtemps
Il croit l’avoir dompté
C’est alors qu’il est fauché
Sans coup férir pour l’éternité.
Là on s’aperçoit que l’incapable
Ce n’est pas le vénérable
Car il est inusable
Mais celui qui se croit être l’honorable
En vérité il n’est qu’un minable
Puisqu'il est du littoral
Avec son vocal
Pour mener le bal.
Monique Isope. Macalou