En automne on s’étonne
Cycle jamais monotone
Le vent tournoie ; siffle.
Sa ritournelle glaciale.
Secoue nos pensées.
Notre réveil est brutal.
La brume se lève tardivement,
Le froid nocturne pénètre,
À travers les mailles du tricot.
L’humidité matinale glace.
Le soleil tout rose de plaisir,
Pointe son rayonnement,
Sur nos idées, nos cités,
Nous encourage la journée.
Le rire grinçant de la pie,
Annonce le changement,
Elles jacassent en couple,
Elles protègent leurs trésors.
Les feuilles s’envolent,
Celles des plantes, celles des impôts,
Celle du PV sur le pare-brise,
Elles tombent à la pelle.
Les hirondelles se rassemblent,
Les oies les imitent fébrilement,
Les passereaux également,
Tous quittent nous quittent.
Ils reviendront au printemps,
Leur joie renouvelée, chassera l’hiver,
L’automne jaune, rouge et marron,
Signe l’intermédiaire joie et tristesse.
En automne on s’étonne,
Cycle jamais monotone.