Je ne l’avais jamais vu ainsi
Lui, il n’est pas indécis.
J’imagine un bonheur géant
Si différent, tellement grand.
Au milieu de nul part sur une île déserte
Avec l’automatisme des dessertes
Les vents caressent sans colère,
Munies de cette énergie solaire.
L’eau claire chantante sans chlore
Au milieu des oiseaux multicolores
De leurs caquètements et sifflements
Ces sons forts et doux tel le piment.
Les arbres recourbant leurs bras
Formant les tonnelles de l’Alhambra
Les feuilles bruissent dans le vent
L’herbe grince sous mes pas lent.
Les fleurs bariolées se penchent
Dans la tendresse des pervenches.
Au cœur de ce parc vert attrayant
Ce bonheur au féminin chatoyant