Depuis trente années mon arbre est là.
Il me suit imperturbable tel un prélat
S’accrochant aux moments de son apostolat
Il s’allonge impassible chaque année
Joies et tristesses, saluent ses matinées,
Il me salut doucement attentionné.
Les saisons passent des branches se sont cassées,
Des jeunes poussent n’ont pas pu le terrassé.
il en sort vainqueur bien souvent harassé.
Il semble me dire l’important c’est d’aimer.
À la fin son amour finit par s’exprimée,
Dans la gerbe de pétales blancs enflammés.
Cette année nous fêterons notre amour,
Avec notre témoin et un certain humour,
Le tapis automnal salue nos amours.
Après tout l’amour n’a pas de mesure
S’il diminue il résistée à l’usure
Son éclat comme l’or en est la mesure.
17 juillet 2013