L’idéal serait d’être libre
De parler sans crainte
D’une critique méchante
Voire hypocrite et moqueuse
De s’habiller selon l’imagination
Sans craindre les vexations
Certains regards moqueurs
Une curiosité cristalline,
Souvent bêtement violeuse.
L’idéal serait d’aimer
Sans crainte les considérations
De commentateurs indélicats
Vivre librement selon son choix
Dans la nature sans subir l’examen
D’un coup de patte sans vergogne
Défendre nos amis les bêtes
Sans recevoir des diatribes
Nous mettant la bride
Se soulever contre la misère
Sans recevoir le jugement
D’un prétentieux aveugle
Un coup de bec d’un égoïste
L’idéal serait de regarder le ciel
Voir les étoiles, les astres
Sans passer pour un aristarque
L’idéal serait qu’un énarque
Boude pour entrevoir l’idéal
D’une tour du château Féodal
Permettant de trouver le régal
D’un sentiment nouveau
L’idéal c’est le bonheur
D’une feuille tournoyante
Se poser sur la table du jardin
Un duvet blanc virevoltant
Se collant sur ma main
Le regard confiant demandeur
Pour la becquée du moineau
La patte de mon chien
Quémandant une caresse,
Mon minou ronronnant
Quêtant plein de câlins,
Les perles de rosée matinale
Sur les branches de mon if
Un papillon délicat se pose,
Sur la feuille d'une rose
Il se régale de son nectar.
L’idéal ce sont les bras tendres
D’un mari aimant m’enfermant
Dans un océan de tendresse.
L’idéale c’est vivre selon son être
Non pas ce que l’on voudrait être