14 Février 2011
La musique de la nature
N’a rien d’immature
Elle n’est pas virtuelle
Si concrètement naturelle
L’écouter est un privilège
Elle est mieux qu’un collège
Pour ceux sachant l’écouter
Sans pour autant la discréditer
Elle est la mesure du temps
Le vent siffle longtemps
Le son poursuit sa force
Dans sa course ses cordes se renforcent.
La tourmente diffère de la brise.
Le bruissement des feuilles nous grise
Son doux murmure d’amour berce
Nos rêves nous convoient, nous renversent.
Les clapotis du ruisseau sonnent
Elles sont les clochettes du printemps
Son chant joyeux s’étire percutant
A travers champs ils moissonnent
Au moulin elle bat la mesure
Les temps sont la certitude
Qu’un soupir est béatitude
Finissant sa course dans l’azur
MIM Nanou75
14 février 2011