22 Août 2011
Il y a longtemps dans l’Aralia,
Aux confins de l’inextricable,
La découverte du lac Aral
Fulminant c’est incontestablement
Des bouillonnements salins inexplicables.
Son sel est le lien social
Seulement il est ammoniacal.
L’humain le dit chacal
Piégeant le lynx notarial
Sur des ressources probables
Se jetant, impitoyable
Sur sa proie fécale
Devenant le justiciable.
Chacal se fait serviable.
Il l’accueille dans son local.
Il pose sur sa table bancale
Le bol de l’irremplaçable
Rêve d’un être inexpiable.
La tendresse de Magnolia
Par son bouquet musical
Accompagne Juvenilia.
Leurs actions se font chirurgicales.
Puis elles s’allient à sa formidable
Petite sœur fougueuse Camélia,
Accompagnée de son inextricable
Grand frère, le fameux Dahlia,
Il faut pour être appréciable,
La douceur du miel en capital,
La puissante conviction inoxydable,
Une pointe d’ail du raisonnable.
Pour un hors d’œuvre inestimable
Tous ont cru y faire escales.
Mais monsieur chacal
En grand sentimental
Attends sa matinale.
Croyant au conciliable
Par son butin enviable
Il s’impose et s’installe.
Il en a rempli la stalle.
Avec ses serviteurs dans l’étable.
Il n’a pas prévu un abattoir
Alors c’est le foutoir
Oh malheur. Oh désespoir
Point de victoire.
Un envoi transitoire
Ne vaut qu’une poire
En dégorgeant l’expiatoire.
Il avait fait promouvoir,
Sans s’en apercevoir
Le grand dévidoir
Du naturel purificatoire.
C’est ainsi qu’il est au reposoir,
Du dominant ostentatoire
Au musée des conservatoires,
Ainsi sera le purgatoire
De ceux qui rêve de gloire
.
Mim Nanou 75
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