De ces innombrables fleurs
À mes éternels bonheurs
Mais aussi mes malheurs
Tout aussi récurant
Je perçois l’instant
Où elles sont dans le cadrant.
Tout comme la musique
Elles ont ce temps unique
Celui des sons basiques
Le parfum à sa période
Particulière qui ne s’érode
Qu’avec le temps et son code
N’en déplaise, la nature formate
Nous sommes son automate
Nous rougissons comme la tomate.
Son jeu, sont nos approches
Son parfum embaume, accroche
Nous devenons son cinoche.
L’anémone donne persévérance
Avec la capucine c’est l’indifférence
Le genêt donne sa préférence
L’anis provençal se fait promesse
La glycine donne toute sa tendresse
Elles n’ont pas d’épine pour la caresse