Les feuilles jaunes- orangées tournoient
Dans les airs elles dansent
Avec le vent pour cadence
Au son des mésanges elles louvoient
En ce jour d’automne elles s’étonnent
Il arrive que je m’étonne
C’est justement ce qui me cantonne
Dans cette rue piétonne
Elle m’interpelle, détonne
Ses boutiques chantonnent
Ce vieux refrain monotone
Charme ce jour d’automne
Les feuilles jaunes- orangées tournoient
Dans les airs elles dansent
Avec le vent pour cadence
Au son des mésanges elles louvoient
En ce jour d’automne elles s’étonnent
Un chat roux sur le banc ronronne
Se prélasse rêvant à Charonne
Son regard attend tout animé
Sa timide amie tant-aimée.
L’impétueux parfumé
S’étire, délicat, désarmé
Ce jour d’automne primé
Les feuilles jaunes- orangées tournoient
Dans les airs elles dansent
Avec le vent pour cadence
Au son des mésanges elles louvoient
En ce jour d’automne elles s’étonnent
Les feuilles jaunes- orangées tournoient
Dans les airs elles dansent
Avec le vent pour cadence
Au son des mésanges elles louvoient
En ce jour d’automne elles s’étonnent
Sous les arceaux fleuris du jardin
Les amoureux, main dans la main
Frileux s’assoient sur les gradins
Face au kiosque du lendemain
Se jurent fidélité
Des feuilles volent précipitée
L’automne c’est invité
Les feuilles jaunes- orangées tournoient
Dans les airs elles dansent
Avec le vent pour cadence
Au son des mésanges elles louvoient
En ce jour d’automne elles s’étonnent