8 Mai 2013
Écrit spécial pour le 8 mai,
À une part de prophétie. Pour les cœurs tendres j’espère qu’il n’est pas trop dur.
Les innommables ont eu un destin.
Qu’ils imaginaient être un festin,
Mais ils seront le repas des diablotins,
Ils finiront comme tous ces stupides.
Leurs vanités en font des êtres insipides,
Aveugle comme tous les menus fretins.
Ils ne dénicheront pas un Bénédictin.
Pourtant, ils seront comme le serpentin,
Éphémère vivant de leurs instincts.
Croyant bon de mépriser le destin.
Ils rient en tendant la peau des abat-jour.
Cette peau découpée et tatouée.
Ne voyant pas l’artiste pleurer.
Ils étalent fièrement l’or fondu.
L’or des déportés qu’ils ont spoliés.
Les prisonniers servent de repas à leur chien.
Ces chiens puissants, dressés, affamés,
Observent et flairent ce repas promis.
L’imagination débordante dans l’horreur,
N’a pas d’égal dans l’histoire de l’humanité.
La souffrance de leur souffre-douleur,
Les font rieurs, goguenards, infâmes.
Le mépris de cette « race dite inférieur »,
Dévoilent ces innommables violeurs.
Ils ont eu un temps de gloire en vainqueur,
Détestant ces serviteurs venus des camps,
Ces traîtres arnaqueurs et leurs spoliations,
À la satisfaction du pouvoir de leur führer.
Ils deviennent les rois du despotisme.
Enfin, le jour arrive.
Où la gloire n’est plus.
Quand vient ce jour-là,
Ils errèrent çà et là,
Vagabondent, ils se cachent.
Plus de fêtes,
Plus de fierté,
Plus de beaux uniformes,
Ils sont crasseux,
La colère les ronge,
La honte ne les taraude pas,
La haine les fait courir,
Et la peur devient sœur.
Ils errèrent çà et là,
Dans les sentiers gluants,
Rampants comme le ver de terre,
Se cachant dans les bois,
Cherchant fébriles leurs repas.
Les miettes de l’ouvrier,
Lui est un grand festin!
Ils croient avoir dupé,
Tellement imbus de leur personne,
Pourtant, le grand jugement
Sera digne de leur destin.
Leurs ignominies frugales de diablotin,
Les font se complaire dans leurs instincts,
Ceux-là, bien qu’il soit intelligent, sont des Caïn,
Ils jalousent le migrant et leurs copains,
Ils broutent, sautent comme des bouquetins,
Mais ils ne sont que des pantins, des requins.
Ils cherchent à ressembler aux communs,
Ainsi, ils trompent constamment leurs gardiens.
Ils ont la rigueur froide de leur cruauté.
La perfidie est leur domaine.
Ils n’ont plus de communauté.
La méchanceté reste en eux.
Dans toute son atrocité.
Ils ont porté au désarroi.
Déportés les agneaux.
Brûlé les Pas comme eux.
Ils n’auront plus la promesse,
Ni le repos du roi.
Leurs ceintures guerrières portent les lanières,
Elles se font les courroies de la malice.
Pour leurs fusils, et leurs poignards,
Ils les portent en bandoulières,
Ils guerroient pour survivre.
La légion sera leur refuge.
C’est par elle qu’ils connaîtront,
Ce qui sera leurs derniers émois.
Ils sont l’antéchrist,
Ils seront les inscrits,
À la place qu’ils ont souscrite.
Quels que soient leurs cris.
Leur interdiction d’amour du roi.
Devient leur let motif.
L’amour dans la foi,
N’est pas leur beffroi.
Ils l’entrevoient avec effroi.
Eux, les innommables,
Ils osent et s’octroient,
Les priants pour les sauver de cet endroit.
Mais c’est un piège,
Ils sont une belle proie,
Ces moines sur la voie,
Menant au Roi de l’Univers.
Aujourd’hui, ils utilisent l’arme du futur.
Qu’ils s’octroient sans vergogne,
Cependant, la justice les rattrape.
Ils sont à l’étroit dans leur détroit.
L’internet et les logiciels les foudroient.
Les innommables ont l’ultime effroi.
Ils mentent, détruisent, plaident,
Soufflent le chaud, le froid.
Où qu’ils aillent, où qu’ils soient
Ils sèment l’horreur, l’effroi, la haine.
Ils portent le chant des diffamateurs.
Ils n’ont plus que l’ami sournois.
Cet ami les mène à la joie,
Où ils s’y noient.
Ils y vivent dans leurs souvenirs d’autrefois,
Ou leur gloire fut la cause de leur renvoi.
Ils s’endorment dans leurs actions gazéifiâtes.
Où ils sont éparpillés dans leurs cendres fumantes
Ils ont marché dans leurs monstruosités sanglantes.
Ils ont cru sincèrement à un bonheur d’éternité,
Ils crient leur maxime stupéfiante qu’ils croient réalité!
Ils s’y sont souscrits pour y trouver l’éternité.
Leurs inscriptions sont acquises dans l’énormité.
Mais elles ne sont pas celles, qu’ils avaient convoité !
Cependant, ils auront une certaine notoriété,
Elle sera de courte durée,
Ils ne seront jamais rassasiés.
Ils ne seront même pas désirés.
Ils ne seront pas reconnus,
Aveugle qu’ils sont.
Ils n’ont pas admis la grande Vérité.
Ils ont ingurgité les fausses maximes.
Qu’ils ont pris pour vérité.
Ils espèrent en tuant pour lui,
Qu’ils cheminent vers le nirvana.
Cependant de cette véracité-là,
Ils en sont déshérités.
Car il n’y a pas pire stupidité, que la cupidité,
Renier les différences de l’humanité.
C’est parfaire la crédulité.
Ce monde formate les dossiers de monstruosités,
Les innommables ont l’aversion de l’information.
Ils la combattent pour l’occulter.
Ils ouvrent des formations,
Ils modèlent leurs soldats.
Ils parfairent à leur éducation.
Elle est considérée être l’information.
Il ne peut être l’arbre de la liberté.
L’ordre établi ne le permet pas.
Rien n’est vu,
Rien n’est divulgué.
De ce qui n’est pas de leur autorité.
Actuellement, les nouveaux innommables.
Avec leurs ardeurs créent des actes,
Forment de grandes crevasses.
En conséquence, de leur ligne morale,
Ils pourchassent ceux qui pensent,
Ceux qui osent parler,
Ceux qui témoignent.
Ceux qui dansent en public.
Ceux qui chantent leur amour des autres,
Les femmes non conformes.
Tous doivent mourir !
Les innommables trompent.
Ils se font invisibles, et toujours menaçant.
Ils sont terrifiés sous leur cuirasse,
Les films historiques et véridiques les terrassent,
Les témoins et les survivants les pourchassent.
C’est alors qu’ils vomissent toute leur haine,
De leur refuge dans une terre amie et lointaine,
Ils acquièrent toute l’impunité soudaine.
Mais ils y trouvent la rivalité dans leur domaine,
Ils y vivent la peur au ventre, celle-ci n’est pas vaine.
Dans leurs lits, ils grelottent sous leurs laines.
Leurs allures altières ne sont que la façade de leur haine.
Ils perçoivent que leur temps est proche,
Ils frémissent pour ce qu’ils ont dans les poches.
La peur les tourmente, opprime leur esprit moche,
Les jours et les heures s’égrènent et s’approchent.
Le temps des comptes arrive,
Ou la sacoche est plus lourde,
Que le plomb de la cloche,
Elle sonne le glas de leurs immondices.
Ils entendront leurs victimes,
Et leurs reproches,
Le Livre de la Vie mentionne tout,
Il n’est pas fantoche.
Il vient le jour de la Vérité.
Où le Messie apporte la perpétuité.
Où il ouvrira le grand livre de la Vérité,
Et c’est au nom des plaies de sa royauté.
Que la justice sera rendue implacable.
Le pardon n’est pas pour les innommables.
Celui qui est à la droite du Vénérable,
Dans son amour incommensurable.
Appliquera la justice redoutable du Père.
À tous ceux, qui ont commis l’irrémédiable.
Le jugement leur sera assuré et inégalable.
Pour toutes les victimes des innommables,
Pour tous ces innocents vulnérables,
Pour toutes ces têtes de liberté charitable.
Pour tous ces cœurs d’amour exaltables.
Pour tous ceux dont la justice est recommandable.
Pour tous ceux que la bonté est exploitable.
La joie des guérisons leur est assurée.
Le bonheur dans l’univers leur est réservé.
La béatitude divine y sera activée.
Ils entreront dans la plénitude de là félicitée.
C’est la promesse de l’Évangile.
Les innommables existent depuis toujours.
Leur nombre est croissant.
Est -ce à cause de la technique,
Que nous les voyons plus nombreux !
Mais quoiqu’il en soit,
Les innommables eux auront leur salaire.
Celui de l’éternel calvaire
Que nous nommons l’enfer.