10 Novembre 2013
L’ivresse des mots,
Est par surcroît des maux,
Si elle est cause de paresse,
Ce n’est plus noblesse.
L’ivresse de la tendresse,
Est vectrice des caresses,
Elle dépose le baiser,
Après avoir été autorisé.
L’ivresse de l’amoureuse,
C’est la cajoleuse,
Celle qui ne doute de rien,
Se fond en épicurien.
L’ivresse des sens colle,
Que ce soit la blanche,
Ou celui de l’alcool,
Elle envoie sur les planches.
L’ivresse d’un air pur,
Purifie l’impur,
Elle cause, dérange.
Pour peu qu’on s’interroge.
Monique Macalou