Lettre à Benjamin

Ton nom ressemble au jasmin

Il est le premier et le dernier Benjamin

Ton nom a la tendresse d’un Séraphin

La douceur de l’herbe perfide du dédain

Le jardinier l’enlève de son jardin

Ta fraicheur protégeait mes mains

Ton odeur restait jusqu’au matin

Tu as couru comme un petit lapin

En fin de course je t’ai tendu les mains

Et la tu as pris un grand bain

Confiante j’ai laissé faire tes mains

Maintenant pourquoi tant de courroux ?

Par hasard serais-tu jaloux ?

Pourquoi te sauves-tu comme un fou ?

Peut-être sommes-nous devenus fou ?

Mon expérience te fait-il peur ?

Mes problèmes te font-ils frayeurs ?

Ne crois-tu pas qu’en parler avec bonne humeur ?

Serait la plus sage solution du bonheur !

Quand tu m’as connue je rêvée de Dieu

Pour moi l’aventure était aux cieux

Cette attente si longue fit des envieux

Tu as espéré au bout du chemin

Obligeant mes yeux à s’ouvrirent enfin

Au voile j’ai renoncé Benjamin

Comme j’ai renoncé au péché sans fin

Grâce à toi je pensais ne plus avoir faim

Ni de Dieu, de Jésus, de Marie, ni de câlins

Car tes défaillances tu les comblais

Par ton affection qui m’a tant manqué

Depuis de si nombreuses années

Que je ne peux plus vivre sans ton amitié

Octobre 1980

Comments

[flipperine]

un poème bien émouvant

[mim-nanou75.over-blog.com]

merci filipperine