Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,
5 Février 2011
Ils étaient bontés
Pourtant sévérité
De merveilleux parents
Comme ceux d’antan
Mais un jour père m’a abandonné
Je n’ai pas vu le temps passé
Dans son cercueil il m’a attendu
Bien que toute tendue
Je lui ai donné mon dernier bisou
Ses joues se sont détendues
Par décences mes larmes sont restées
Dans mon cœur, j’avais fait tout ce chemin
J’aurais voulu crier
J’aurai voulu frapper cet écrin
Mais la bienséance me l’interdit
Moi, je suis la paria de la famille
La saltimbanque de service
Huit ans plus tard
Moins deux jours
Mère s’en est allée
Elle l’a rejoint père.
Leur amour dura
Plus d’un demi-siècle
Et quel amour !
Bien sur il y a eut la guerre
Evidemment ce ne fut pas toujours rose
Ils ont connu le deuil de mon frère
Rien ne les a séparés
Leur amour au fil des ans
C’est transformé en amitié pur
Les épreuves les ont soudés.
Ils ont su se pardonner leurs fautes
De l’un et de l’autre au fil des ans.
Envers nous ils ont tentés d’être justes
Ma sœur et moi étions si différentes
Personne ne croyait à notre appartenance par le sang !
Ma sœur était campagne, famille, travail, argent
Moi je suis ville, joies artistique, travail, solidaire
Mes parents ne savaient jamais qui croire
Nous étions si diamétralement opposées
Mais nous vivions nos passions avec le même éclat
Sauf que nous demeurions sur nos décisions
Nos campements idéologiques crucifiaient mes parents
Pourtant l’important fut la rose
Qui habitait leur cœur
Le parfum de leur générosité
La constance de mère près des malades
La fidélité de père pour la défense de ses idées
Son ouverture d’esprit restait son secret
Tout deux ont vécus dans le malheur
Tous deux on vécu cet amour de rêve
Puisque seul la grande faucheuse
Ne les a séparés que huit ans
Moins deux jours
MIM Nanou 75 février 2011