Ce rêve me promène
Du printemps sans gêne
À l’été délicat de Jérusalem
Puis l’automne et son diadème
Enfin l’hiver et ses emblèmes
De ma jeunesse sans problème
Je rêve, oui je rêve d’une crème glacée
De fraise et de vanille émincée
Couchée sur un lit froncé
De macarons rose et café glacé
Ce n’est pourtant pas la panacée
Je la savoure, la délecte sans problème.
La dentelle de l’abat-jour
Renvoie à ce doux rêve d’un jour
La rosée s’efface avec le jour
Pour que ce soit plus court
La fleur du ciel parcourt
Sa destinée sans discours.