2 Novembre 2013
Comme le hibou à l’aurore
Tu te couches pour dormir
Mais toi mon beau miroir
Tu te réveilles avec moi
Ma vie, ta vie est à l’unisson
Nous sourions ensemble
Nous rions de concert
Nous pleurons en chœur
Te dire adieu mon ami est difficile
Toi le complice de mes rides
Mon confident des beaux jours
Celui des mauvais jours.
Tu me fais face à chaque regard
Même si, je rejette mon image
Pourtant tu restes là, disponible
Froid, comme l’Ange noir
Reconnaître ta fidélité
Voir mon image est insupportable
Au jour venu tu seras toujours là
Avec ton regard sans concession
Tu expliqueras silencieusement,
Le passage dans l’au-delà,
Une grimace qui se veut sourire
Ainsi je te ferai mes adieux
Miroir, mon beau miroir
Je passerai dans ton monde
Tu me tourneras le dos.
Tu ne bouges plus pourquoi ?
Je suis seule dans l’infini
De loin je te vois translucide !
La lumière m’inonde sans éblouir
Tu m’as tracé le chemin de la foi
Cette foi dans l’amour de l’infini
Menant à la vertu mentale,
Sans aspérité, sans contrainte,
Dans le respect de l’Éternité
Mon cri a brisé mon beau miroir
Pourquoi t’ai-je écouter ?
Tu as souvent déchiré mon âme
Sans toi qui suis-je mon ami ?
Monique Macalou
14 août 2011