Notre destin coure sur le chemin
Prend le sens alloué
Il serpente dans tous les sens
Il monte en correspondance
Il descend en concordance
Comme la puissance de la mer
Son flux et son reflux amer
Se balance, s’égrène dans le temps
Ce temps avance inexorablement
Avec nos peines, nos joies de la vie
La langue verte, lèvres boudeuses
Lèche la plage mousseuse
Elle est l’artère de l’espérance
La déroute de l’innocence.
Se vautrant dans la connaissance
L’espérance mène à la croissance
Puis se détruit avec l’excroissance
Des plaisirs jusqu’à la jouissance
Elle finit par de vaines réjouissances
Elle se croie loin de la décadence
Le destin serait les lèvres d’une rose
Entrouvertes, elles déposent,
Le baiser du sublime virtuose
En osmose, parfum du laurier-rose.
L’aubépine dans son désire suppose,
Les blessures, des névroses,
Entre deux lignes se transposent
La manipulation la dispose
Ce chemin la superpose
En parallèle de la passerose
Ce chemin réveille en nous le dauphin.
Sa joie naturelle déborde du bassin
Sa prudence s’envole dans l’union
L’engouement venu de sa lotion
Protège sa préférée des bas instincts
Sur le chemin du destin
Notre domaine exulte le jardin
Ce secret et rêve du citadin
Il nous accroche au baldaquin
Menaçant d’une bousculade ce gredin
Le chemin du destin nous emmène
Le séraphin éclaire, prends les guides du renne
Se dirige vers le divin et son cyclamen
Côtoyant en voisin l’ange du phénomène
Le destin se scelle après ce parcourt prolégomènes
Le destin peut-être le son d’un clavecin.
Ses notes pilotent nos pas à dessein
Dans la danse d’une vie selon le dessin
Celle tracée, dessinée selon le plan Divin.
Dans le livre sacré de notre destin
MIM Nanou 75
1/10/11