13 Juillet 2013
Se souvenir de bons moments.
Oublier les mauvais garnements.
Nos dilettantes amateurismes.
On se croyait de grands altruismes.
Méditer sur certains de nos actes.
Sans chercher à se voiler la face.
Ne pas occulter, la page préface.
En se fixant en coquin un pacte.
Pour se donner bonne conscience.
Nous échafaudions des satyres.
Sur un pauvre un gamin martyr.
Puisqu’il est de parfaites différences.
L’inoubliable partage dut regretter,
Passé simplement sous le silence,
Pour ne pas voir notre insolence,
Cacher, les intrigues à le maltraiter.
Qu’elle soit digne d’un amour éternel.
Ou d’un bonheur craintif immatériel.
Notre mémoire influence le souvenir.
Entretien confirme, notre devenir.
Quelquefois, elle revient à la charge.
Apporter l’eau pour le partage.
Se chargeant de nos sentiments.
Souvent fébrile à chaque moment.
Ce souvenir de notre enfance,
Nos frasques de l’adolescence,
Nos aventures sentimentales,
Nous ramènent à cet âge fatal.
Oublier la plupart de nos souvenirs.
Ne changera en rien notre avenir.
Se souvenir de nos bons gestes,
Oblige à demeurer bon, modeste.
La culpabilité permet la défense,
De ne plus être ce qui fut l’offense.
Notre pardon empêche la démence.
Ainsi, l’esprit reçoit enfin la clémence.