3 Décembre 2012
Pendant les vacances d’été,
Un renardeau tout fou, fou,
Voulu sa liberté s’imaginant très rusé,
Fort intelligent, il ne manquait de rien.
Il n’écoutait pas les conseils de sa mère.
Il gambadait à travers la pleine,
Jouant avec les voitures sur la route,
Provocant des carambolages,
Son insouciance est sans malice,
Sa vigueur joyeuse l’imaginait invulnérable.
Hélas les vacances se terminent,
Il n’y a plus de terrier disponible,
Plus de place pour faire un,
Près de ses amis ou de sa famille.
Le héron, son ami, ne peut l’accueillir.
L’automne est là, la chasse est ouverte
Les hommes fusil chargé le traquent
L’étourdi, n’a pas prévu ce danger.
Il n’a pas écouté ses parents.
Il fait de la gym-cana dans les bois
Maintenant, il est loin d’eux,
Le chagrin, la peur, l’échec,
Dévore son esprit est terrifié.
Le froid arrive, les chiens le pourchassent
Il monte dans un arbre.
La peur lui a donné des ailes et de la voix.
Mais dame la pie jacasse fortement,
Et chasse renardeau à coup de bec furieux.
Il est épuisé, affamé, déboussolé,
Les regrets l’assaillent, son tourment est grand.
Ses parents le cherchent, tendent l’oreille
Malgré le danger, le froid, ils bravent le danger.
Enfin, ils repèrent leur petit renardeau.
Avec prudence, ils tentent de le délivrer.
Son père mesurant la situation, combat vaillamment!
Les fusils crachent le feu,
Son père tombe,
Renardeau pleure,
Sa conscience le gronde
Sa désinvolture est gravement punie.
Soudain un enfant d’homme,
Entend les pleurs de renardeau.
Il le saisi, le prend dans ses bras.
L’enfant s’apitoie devant cette maigreur.
Le transporte dans la grange paternelle.
Ce gamin est le nouvel ami de renardeau,
Il lui offre gîte, nourriture et protection.
La vie de renardeau ne sera que regrets et peines.
Avec ses nouveaux amis, il devenu sage et sans liberté.
Désormais, ses ruses sont la sécurité de toute la maison.
Monique Isope Macalou
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