Ce feu qui m’assaille, un soir de solitude, une ardeur nouvelle m’envahie.
Mes mains se joignent, mon esprit est en ébullition, le sang frappe mes tempes
Ma foi, mon espérance dans la vie s’élève, sortant mes instants les plus régaliens.
Dans mes méditations les plus profondes, je n’avais pas connu ce moment unique.
Pour tout vous dire, celle-ci m’obsède, s’éternise, reste gravée.
Cette image sacrée du Sacré-Cœur, cette hostie m’hypnotisent.
Ce soir-là, ce fût un soir spécial, tellement particulier.
Un nuage blanc m’envahi, venue de la steppe silencieuse, il grandit.
Au fur et à mesure du temps, une douce torpeur m’envahit.
Du fond de mon cœur s’élève, un flux tendre, caressant,
Son souffle et sa main se déploient et se fondent délicatement,
Cette tendresse s’empare de mon âme. Enfin mes yeux se ferment.
J’aperçois une blancheur lumineuse, tel un cavalier traversant les nuages
Elle arrive droit sur moi. M’encerclant dans les flammes d’amour.
Pourtant, elles ne me brûlent pas, Elles me réchauffent le cœur.
Mon front se perle de sueur. Une sensation inconnue monte,
Un bien-être s’installe sans raison apparente. Mon vieux carillon sonne son air préféré.
Mon esprit revient sur terre. Mon regard brûle dans un certain bonheur.
La sérénité s’empare, de mon âme et de mon corps.
Serait-ce cela la plénitude ?
4 janvier 2013
"Copyright" © Monique Isope Macalou 2013 tous droits réservés pour tout pays.