Si tu m’aimais réellement,
Tu saurais- m’accepter
Tel que je suis.
Mon cœur si blessé,
Ne saurais accepter
Les désinvoltures affichées
Si tu m’aimais réellement,
Rien ne serait dans ta besace.
Si ce n’est ma place.
Tes bras me serreraient tendrement.
J’y resterai tout doucement,
Blotti pour toujours.
Si tu m’aimais réellement,
Tes promesses seraient prouesses
L’unité pas virtuelle, bien réelle.
Ce ne serait pas un bateau ivre
Dont son tangage sans dérive,
N’avancerait pas en eau trouble.
Saurons-nous, nous aimer,
Dans un serment proclamé,
Un jour solennel.
Si tu m’aimais réellement,
N’aurais-tu rien à te reprocher,
As-tu su briser tous ses tabous.
Comme une plante hiémale ?
Ce malheur ne cesse,
Il t’opprime sans discontinuer.
Si tu m’aimais réellement,
Tu chanterais avec moi,
Laisserais le bonheur nous visiter.
Près de moi mon bien aimé
Nous panserions nos plaies
Tendrement nous nous loverions