24 Décembre 2011
Devant la cheminée mes yeux s’émerveillent,
Dans l’âtre les flammes rougeoyantes dansent,
Lèchent avec gourmandise les rondins secs.
Le chant des bûches sèches crépite.
Des étincelles brillent en montant,
Redescendent pour finir recroqueviller.
Dans une farine poudreuse grise.
À la fenêtre la neige en défilée saute,
Quelques gros flocons étoilés,
Viennent mourir sur la vitre.
D’autres sans parole m’invitent.
Je tends mes mains pour les accueillir.
Dans mes mains, ces étoiles si fragiles,
Si gracile ravit mon cœur.
Ce doux bonheur, hélas, est si court.
Les squelettes noirs ou beiges verdâtres,
Ils se parent de dentelle blanche.
Ces bras tendus lumineux, presque joyeux,
Oscille doucement poussée par la brise.
Telles des guirlandes miroitantes sous le ciel.
Il est sans nuages, les étoile ont fini de tomber.
Cette beauté silencieuse luit au fond de mon âme.