Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,
6 Juin 2013
Pascal n’a pas de chance, cette année l’été tarde à venir
Monsieur ?
Pascal sursaute. Il bafouille
J’ai... J’ai... appelé, puis rapidement il termine, pour réserver ma chambre
Votre nom monsieur
Ah oui, Excusez-moi, Pascal Temlavie
L’employée vérifie sur son registre et l’informe
Je suis Catherine du service jour
Elle lui tend des clefs et annonce
Chambre 35 au troisième étage, vous prenez l’ascenseur impair.
Il est si angoissé, envahit par ses pensées, qu’il n’a rien vu, ni du regard inquisiteur de Catherine, ni de ses long cheveux blond en queue de cheval tressée, ni de sa démarche élégante, souple de féline. La voix de Catherine amusée lui dit
L’impair est à gauche. Lui souffle-t-elle avec un sourire commercial.
Ah pardon ! Je croyais que c’était celui-là à côté de la réception ! Dit-il complexé.
Non à droite se sont les chambres avec suite, à gauche les chambres pour personnes seules ou en couple. Les couples sont principalement au premier étage à gauche. Les clients seuls et jeunes comme vous, sont au troisième.
Ajoute-t-elle. Puis en l’observant en bonne hôtesse elle propose.
Je vois que vous êtes fatigué, je vous appelle le garçon d’étage pour vos bagages.
Merci Madame Catherine.
Elle ajoute
Le repas du soir est servi à dix-neuf heures trente, le petit déjeuner à partir de huit heures jusqu’à dix heures dans la salle de gauche
Et le repas du soir ?
S’inquiète Pascal
Au restaurant bien sûr !
Elle sourit franchement amusée. Il avait retenu son prénom. Seulement il sera incapable de la reconnaitre lorsqu’il descendra pour le repas. Il a pris une chambre avec petit déjeuner et repas du soir compris. Il avait pensé se simplifier la vie. Et puis cela est pour la semaine.
Il a le plaisir de découvrir sa chambre aux doubles rideaux orangés, une table de nuit en bois. Puis il continue l’inspection. C’est une chambre propre, simple avec un lit d’une personne, aux montants en bois de pays, plus grand qu’à Paris. Il doit faire quatre-vingt-dix centimètres de large au lieu de soixante-dix pour le précédent. Il a une armoire normande au lieu de placards. C’est une vraie chambre d’hôtel avec sa douche et ses aisances personnelle. C’est un confort qu’il n’a même pas chez lui. Puisqu’il partage sa maison familiale avec sa mère et ses sept frères et sa sœur Marie. Ce qui lui plait le plus, dans cette chambre, c’est la copie de la table bleue d’Henri Matisse accroché face au lit.
Après son installation, il se repose sur son lit en attendant le repas. Il met son réveil a sonné à dix-huit heures, il a peur de s’endormir. Dans sa tête, il commence à faire un plan pour sa visite de Rouen. Son plan est resté à l’étape première. C'est-à-dire la Cathédrale Notre Dame de……………ZZZZZZZZZ. Il s’est endormi en petit enfant bien heureux ! Le réveil sonne. Il sursaute. C’est alors, qu’il réalise, qu’il est désormais à Rouen. D’un bond il se prépare dans son cabinet de toilette, s’habille et descend en un tour de main.
Dans le hall de l’hôtel, une jeune femme brune l’accueille sourire aux lèvres.
C’est pour le repas ?
Oui Catherine
Répond fièrement Pascal
Non moi je suis Léa du service de soirée, ma collègue a fini son service.
Tout confus il bafouille maladroitement un
Excusez-moi
Son premier repas fut pour lui une découverte. De petites tables carrées avec un seul couvert par table dans son espace. Pour la première fois il mange seul, avec de nombreux convives seuls également à leur table.
Un apéritif ?
En lui tendant la carte. Il tourne la tête pour voir Jérôme le serveur
Un kir royal,
C’était sa découverte parisienne. Là-bas au pays, c’était du punch.
Vous avez choisi votre menu ?
Oui celui du jour me convient.
Bien Monsieur Temlavie
Surprise de Pascal, le personnel connait déjà son nom ! Après son café. Il décide d’aller se dégourdir les jambes dans le quartier.
En longeant la rue, il s’arrête devant un café, il hésite, puis se décide et s’assoit à la terrasse. C’est si différent de Paris ! Les bâtisses il n’en avait jamais vue ainsi. Enfin si, uniquement en carte postales, mais il n’avait pas réalisé, il n’avait pas imaginé la réalité leur imposante stature de leur style. Il ne s’était pas enquit sur cette ville. Persuadé d’être nommé en région Parisienne. Ces maisons sont impressionnantes pour Pascal. Il parcoure le quai depuis plus d’une heure. Ce n’est pas qu’il est fatigué, mais cette ville l’intrigue, capte son esprit. Il ne voit plus personne courir, même les pressés ne sont pas aussi fous que ces parisiens. Les passants sont aimables. Soudain une voix l’interrompt dans ces rêveries
Vous désirez ?
Un express s’il vous plait
Un jeune homme solitaire s’assoie à la table voisine. Il est souriant. Pascal l’interroge :
Je viens d’arriver à Rouen, où peut-on trouver l’office de tourisme ?
Vous êtes ici pour longtemps ?
Je viens de trouver un emploi, je commence la semaine prochaine. Réplique Pascal rapidement.
Félicitation, et en attendant, vous souhaiter visiter la ville me semble-t-il.
En effet, car j’ai besoin de m’imprégner de la ville qui m’accueille
Où loger vous ?
C’est provisoire, je suis à l’hôtel de la Cathédrale, après se sera à nouveau du provisoire, je serai dans un foyer pour deux mois. Il me faudra trouver un studio rapidement.
Je suis libre car ce sont les vacances et mon père est en poste à Rouen. Nous pourrions visiter la ville ensemble ? Bien sûr si cela vous convient.
Oh oui, merci
Répond le fougueux Pascal et dans la foulée il ajoute
Je m’appelle Pascal Temlavie
Je suis David Touteschoses répond le nouveau venu.
Je viens vous chercher à l’hôtel vers dix heures demain matin.
OK
Répond joyeusement Pascal
Alors à demain.
Conclu David le Normand