Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,
12 Juin 2013
Pascal n’est pas très bien réveillé, sa nuit fut courte. Il est tout de même à l’heure. Il attend David. La veille ils ont fêté l’anniversaire de Claudine, une jeune femme de Rouen. La farandole les a happés, transportés avec David. Son ami lui, tenait le coup. Il devait en avoir l’habitude ! pensait-il. Mais lui, ce matin, il a la gueule de bois ! Une douche rapide, un rasage non moins rapide, enfile le pantalon de la veille une chemisette blanche pendue dans l’armoire fait l’affaire. Il n’a pas le temps de choisir. Puis, il met ses sandales du pays. Et hop il descend quatre à quatre des étages, pas le temps d’attendre l’ascenseur.
Le ciel est lourd, des nuages tristes gris surplombent la ville. Cela ressemble aux prémices d’un temps orageux. Pascal prend son petit déjeuner, disons plutôt qu’il avale ses tartines beurré recouvertes de confiture de fraise. Enfin il arrive sur la terrasse, là, il attend son ami, regarde sa montre. Il est malgré tout légèrement en retard. Au bout d’une demi-heure, l’inquiétude le gagne David viendra-t-il ? Il est peut-être tout simplement en retard. Il avait pris machinalement l’Ouest Normandie à l’accueil, alors pour tuer le temps il parcoure les pages. Soudain un article attire son regard, des manifestants bloquent l’entrée et la sortie de la Préfecture. L’adjoint du préfet lance un appel…. Cette information somme toute est tout à fait ordinaire en France. Pense Pascal. Il se souvient des infos, qu’il suivait avec délice dans son île. Cela n’a rien d’extraordinaire se persuade-t-il. Soudain, émoustillé par cette perspective, il se dit. Je vais vivre sur place, ce que je voyais aux infos. C’est géant. Il est tout heureux. C’est pour cela que David est en retard, il doit y avoir des embouteillages. Toutefois son regard fut stoppé sur la photo. L’adjoint du préfet ressembler à David en plus âgé. Intrigué, il lit les noms sous la photo et….au centre au côté du Préfet Monsieur Touteschoses Louis ! Ce fut une surprise de taille ! Maintenant il comprend, David ne viendra pas car il doit-être inquiet pour son père. Pascal lit l’article en entier, c’est une manifestation de paysan. Ils exigent une augmentation du prix du lait, et de la viande ! Que doit-il faire ? Que peut-il faire ? Ils n’ont pas échangé leurs numéros de téléphone. À ce moment le serveur s’approche et lui donne un papier. Pascal croit que c’est la note.
Combien vous dois-je ? interroge-t-il
Trois Euros Monsieur ! mais je vous apporte un message de votre ami. Pour des raisons familiales il sera en retard. Il vous demande de l’attendre vers midi à la terrasse et de le rappeler si cela vous convient.
Il vous a laissé un numéro pour le joindre ?
Quel étourdi ce serveur! Bien sûr, puisqu’il doit le rappeler pour confirmer leur rendez-vous! Sur la note est inscrite la réponse à la question ! Il remonte dans sa chambre et téléphone à son copain. Hélas son portable est déchargé !
Tout va mal aujourd’hui. Fulmine ce brave Pascal.
Çà aussi il avait oublié de le charger. Décidément je ne pense à rien pense-t-il rageusement. Heureusement, il y a le téléphone dans sa chambre. Il met son mobile à charger et confirme à David leur rendez-vous. Puis, il commande une table pour deux repas « du pays » sur la terrasse. Enfin tout s’arrange. Ils vont déjeuner ensemble et faire leur visite prévue, sauf qu’ils n’iront pas voir les bateaux, car ils ont rendez-vous à l’échoppe de Sidonie. Pour tuer le temps il s’allonge tout habillé sur son lit et regarde la télé.
Enfin, midi arrive, il s’installe à la table sur la terrasse et attend inquiet son ami. Il a oublié un détail, il a invité, sa nouvelle copine, Claudine à la terrasse du restaurant !
Bonjour Pascal
Une voix féminine enjouée lui fait lever la tête. Soudain il se souvient. Cette nuit ils ont fêté son anniversaire, et il lui revient à l’esprit l’invitation ! Très embarrassé, il installe la jeune fille et appelle le garçon.
Monsieur ?
Que voulez-vous Claudine ?
Coca-colas
Pour moi se sera un punch-coco ! et un couvert de plus.
Votre ami sera là ?
Oui, il est retardé pour un problème de famille
Ah bon. Il est marié ?
Non, mais des problèmes de famille tout de même.
Réplique Pascal vexé.
Il ne faut pas vous formaliser, ce n’était qu’une demande d’info, pour ne pas commettre d’impair à son arrivé.
Se justifie Claudine
Ah bon !
Pascal est soulagé
Alors c’est super, on va bien s’amusé.
Continue spontanément la jeune fille
Vous êtes en vacances ?
Oui, mais je reste à Rouen car ma mère est fatiguée.
Que faites-vous dans la vie ?
J’étudie aux beaux-arts de Bordeaux, et c’est ma dernière année. Et vous que faites-vous à Rouen ?
Je commence le premier juillet comme dessinateur publicitaire. C’est mon premier emploi.
D’où êtes-vous ?
Saint-Pierre à la Réunion
Waouahahahaha ! tu viens de loin pour travailler ici !
J’ai réussi à un concourt
Formidable, c’est géant on va…….
Tiens ! Tiens ! On n’est pas seul, à ce que je vois La voix enjouée de David coupe les échanges.
Tu reconnais Claudine j’espère !
Bien sûr elle était la reine de la fête.
Elle partage le repas avec nous, à ce que je vois ? Interroge David
Cela ne te dérange pas ? s’inquiète Pascal.
Nullement ! Au contraire plus il y a de fou, plus on rît. N’est-ce pas Claudine ? répond David enjoué.
Vous nous accompagnez pour la visite également ? Claudine opine de la tête, souriante.
Pascal voici le programme de la soirée. Nous visiterons « l’Aître, » ce bâtiment hors du commun. Cela vous convient-il, Mademoiselle ? Car pour les normands il est important, mais rappelle une bien mauvaise époque.
C’est ce que nous avions convenu cette nuit, car elle est passionné d’histoire. Intervient Pascal
Alors tant mieux, plus il y a de fous plus on rit répète-t-il! Rajoute David mi-amusé, mi—inquiet.
Après un repas bien arrosé, le trio se met en route. Cependant David est inquiet, il n’a pas cet entrain habituel. Cependant personne ne s’en aperçoit, car c’est leur première sortie ensemble. Ils n’iront pas à la FNAC. Avant de rejoindre ses nouveaux amis, il est allé chercher son IPhone. Il le garde à la portée de sa main. Il est si préoccupé, qu’il ne s’aperçoit pas l’intrigue amoureuse, qui se dessine sous ses yeux.
Ils arrivent aux abords de l’Aître Saint Maclou. Le ciel est sombre, il fait légèrement frisquet. Les feuilles des arbres tremblent, et le son de leurs frissonnements est à l’unisson de l’air ambiant… À suivre