16 Octobre 2013
Vous qui accusez, dénoncez, interpellez !
J’aurais aimé que vous m’acceptiez
Au lieu de cela vous me rejetez
Pourtant de quoi suis-je fautive ?
Vous qui accusez
Vous qui dénoncez
Vous qui interpellez.
Pourquoi soudain ce silence radio
Pour vous expliquer dans le patio
Loin de votre luxueux studio.
Vous qui accusez,
Vous qui dénoncez,
Vous qui interpellez.
Des jours vous accablez,
Des nuits vous réveillez
Le matin c’est à bailler.
Vous qui accusez,
Vous qui dénoncez,
Vous qui interpellez !
Le vent tourne avec le réveil
Vos fables périssent dans la corbeille
Malgré vos galvaudages de la veille.
Vous qui accusez,
Vous qui dénoncez,
Vous qui interpellez.
Déçu à la bonne nouvelle
L’écho se lit dans la coupelle
La cause Victoire se fait label.
Vous qui accusez,
Vous qui dénoncez,
Vous qui interpellez.
Ici-bas votre esprit serait-il volatil,
La candeur vous serez trop subtile,
L’apathie vous serez-t-elle hostile.
Vous qui accusez !
Vous qui dénoncez !
Vous qui interpellez !
Que de questions sans réponse
Vous n’avez pas une once
D’un cœur qui se renonce.
Vous qui accusez,
Vous qui dénoncez,
Vous qui interpellez,
Qui êtes-vous, vous le censeur,
Le respectable de la grandeur,
Vous n’en êtes pas moins un déshonneur.
Oui, qui êtes-vous qui accusez
Qui êtes-vous pour jugez
Qui êtes-vous pour condamner.
Vous, les mécréants prétentieux
Vous, Les délicats sentencieux
Oui, vous, Les hautains pernicieux.
Pour qui vous prenez-vous ?