2 Novembre 2013
Après ce repos imprévu mais nécessaire. Il fallait que tout le monde retrouve ces esprits.
Le groupe de Daniel va partir en premier.
Il va vers le fond de la grotte, là où se trouve cette fameuse fente
L’équipe est impressionnée en voyant la déchirure de la roche. Elle forme un grand Y, et en haut il semble y avoir une niche. Dans leurs pensées, ils s’interrogent. Est-ce une sortie possible ? L’autre équipe trouvera-t-elle quelque chose de mieux ? Lorsqu’ils auront grimpé cette gouttière que découvriront-ils ? Ils le savent, il n’y a pas, d’autre solution. Que celle d’explorer, pour voir la ou les solutions possibles. Ils se regardent tous et d’un seul mouvement, ils se préparent à escalader cette gouttière.
Au début l’escalade est facile car monter dans une gouttière est assez facile techniquement. Tout au moins cela semble évident, mais dans la pratique avec des néophytes cela est moins vrai.
Katia et Souvanna vont faire de l’escalade pour la première fois. C’est la panique, lorsque le troisième mousqueton se détache de la roche. Ils n’ont pas de chaussures crampons spéciale escalade. Ils ont des chaussures de randonneurs ! Mais ils doivent faire avec. Alors tout le monde redescend et Daniel décide d’encadrer les deux randonneurs.
- Mylène sera en tête, suivi de Katia, Mauricio suivra, pour surveiller et guider Katia. Puis se sera Souvanna suivra Marie. Moi je fermerai la marche.
- Étant donné que les trois expérimentés vont instruire les rudiments classiques de l’escalade, le premier qui ouvre la marche montre comment faire et assurent les crochets qu’elle plante, au centre le second va contrôler le haut tout en prenant soin de Katia, et moi je serai là pour fermer la marche et vérifier en même temps les attaches pour le retour, je veillerai également sur Souvanna. Car nous cherchons la piste la plus sure. L’équipe de Hans également. C’est un entrainement pour tous. Car ensuite, lorsque nous auront choisi le parcoure, nous ne pourrons plus reculer. Et nous aurons tous nos bagages sur le dos !
- Oui nous en sommes conscients. Nous ferons tout notre possible.
Courageusement l’équipe repart, Katia et Souvanna, suivent les conseils de leur responsable. La montée bien que pénible, se fait plus facilement, enfin ils atteignent la pente qu’ils avaient aperçues. Elle est plus facile que prévus. C’est l’encouragement. Ils arrivent à cette fameuse niche aperçue. Ils vont pouvoir se reposer. La joie est dans le cœur, Katia et Souvanna sont parvenus jusqu’en haut !
Mylène et Daniel font le tour de la niche, vers le bord droit ils ont la surprise de voir les trois techniciens en bas entrain de remplir leur mission. Tous deux sont heureux. Le calme revient dans l’équipe. Enfin ils suivent le contour de ce qu’ils ont crus être une niche, en fait c’est une nouvelle salle, seulement elle est coupée par une fêlure d’environ cinquante centimètres. Ils reviennent prés de leurs compagnons. Ils s’assoient en tailleur et font leur rapport, c’est un espoir, que peut-il bien avoir au fond ?
Katia dit
- Prenons un en-cas avec un peu d’eau cela nous détendra et nous donnera du courage. Après une demi-heure de repos nous pourrons repartir.
Après cette pause, Ils se remettent en route. S’attachent en cordée, repartent doucement en file indienne. Ils dépassent la fêlure, et continuent tout droit, traversent la salle par son centre. À part le bruit des pas résonant dans l’espace, personne ne dit mot. Ils sont à la fois remplis d’angoisse et d’espoir. Arrivés au pied d’un mur, ils le longent jusqu’à une autre issue. Vers la droite il n’y a rien et ils arrivent à leur point d’arrivée, c’est-à-dire la fêlure. Alors ils décident de longer la fêlure sur la gauche et d’explorer cet autre côté. Ils trouvent enfin un couloir montant, seulement il fait de moins en moins frais. Plus ils avancent, plus il fait chaud. La pente vers le haut n’est pas aussi raide que l’on pouvait le craindre. Seulement il fait de plus en plus chaud. À croire qu’ils vont droit sur le volcan.
Un peu plus loin, ils arrivent à un mur. La roche est brulante. Elle gronde. Ce mur tremble comme une feuille sous la brise du vent. La roche est si brulante que la conclusion est évidente.
L’escalade est impossible, la roche est en fusion et tressaille comme un poumon qui respire. C’est bien, le chemin qui mène au volcan. En d’autre circonstance, Mylène et Daniel eurent été envahi de bonheur. Mais là, dans cette situation, c’est la catastrophe.
Il faut refaire le parcours en sens inverse, avec une mauvaise nouvelle pour les autres. Leur espoir reste dans l’équipe d’Hans. Et aussi sur Erhard et sa la radio.
En redescendant ils entendent un bruit étouffé. Un d’éboulement ? Un craquement ? Bof, qu’est-ce que cela peut faire ? Il n’y a pas de sortie par cet endroit ! Et c’est opposé de leur direction. Il n’y a pas de danger. Ils sont de retour dans leur salle, ils rejoignent leurs compagnons, avant l’heure du rendez-vous. Ils sont si heureux de se revoir, qu’ils s’apostrophent joyeusement, se tapant dans les mains se jetant dans les bras les uns des autres.
Toute l’équipe est harassée, et cependant confiante.
Mamadou joue de son tam-tam, de plus en plus fort. Puis il s’arrêta. C’est alors qu’un sifflet répond, il semble loin. C’est un nouvel instant de bonheur. Leur signal fonctionne