XV La soirée de Pascal

22/06/2013 18:29

Cela fait une semaine que Pascal travail. Il est toujours aussi enthousiaste, tant de son emploi que par son logement avec David. Puis Canaille avec ses mimiques il lui est une source d’inspiration. Il décide de faire une petite fête surprise. Bernadette est dans le secret, elle a préparé les plats préférer de son patron. L’apéritif c’est un punch réunionnais, que sa mère lui a envoyé fait venir.

Quand à David ce fut une semaine harassante avec l’affaire du refuge. Il a passé son temps entre l’hôpital de la Fac et son Asso pour soigner ces pauvres êtres. Deux ont pu être placé en famille d’accueille. Les autres sont trop traumatisés pour les laisser chez des adoptants, même si physiquement ils sont bien. Son professeur lui assure qu’avec cette affaire, il aura vu tellement de cas, qu’il n’aura pas de problème pour son diplôme ! L’année prochaine il pourra ouvrir son cabinet vétérinaire. Il n’aura même pas à galérer pour trouver des clients. À cause de cette affaire les journaux n’arrête pas de parler de lui avec de gros titre. Si bien qu’à la Fac toute l’équipe croule sous le poids d’une clientèle imprévue en temps de vacances. Ils veulent tous voir le jeune véto qui a sauvé tous ses animaux ! Pourtant David rappelle qu’il était sous la direction d’Albert Chiendor. La réponse était : « oui, mais il a eu le courage du début jusqu’à la fin de tout faire pour sauver au maximum des animaux ! De plus il est un exemple pour sa génération. Pour ce fils de riche, il a un comportement extraordinaire, celui des jeunes pour une grande cause. Sa maturité, son humanité en font un héros. Ce sera un bon véto, nous serons ces premiers clients ! disent les visiteurs» Tous ces propos l’a flatté, émoustillé pourtant il reste le même avec tous les visiteurs de la Fac. Toute la presse a parlé de cette histoire scandaleuse : l’Affaire Legroux.

Depuis David lorsqu’il entre chez lui, il s’assoie, Isis sur ces genoux ronronnant. Il décompresse seul dans sa chambre.

C’est pourquoi Pascal a voulu lui faire une petite fête. Tous les deux ont eu une semaine de victoire. Bien sûr pour Pascal son succès fut d’avoir décroché un nouveau client, et d’avoir transformé un essai en contrat définitif. Tout cela grâce à son dessin de base fait sur place avec le client selon les mots et les critères de la personne devant lui, en première proposition Il s’était déplacé chez le demandeur après l’avoir démarché par téléphone et confirmé par email.

Comme tous les vendredis David a vu Linda avant de rentrer, alors il est un peu détendu. Cependant il reste soucieux. Un beau chien et un chimpanzé sont en triste état. Il n’est pas sure, qu’ils puissent les sauvés. Son professeur est soucieux de leur avenir, toute l’équipe d’astreinte est sur le pied de guerre, médical bien évidemment.

Linda adore David, seulement, elle a un souci grave avec ses parents. Ils veulent la mariée de force avec un cousin du bled ! Pour ce soir il ne peut rien faire. Il est fatigué, abattu. Cependant ses amis sont là tout sourire.

Son ami Jean Jacques et Elodie sont ici, ainsi que Pascal et Claudine. David est heureux malgré tout, car au moins ils vont lui changer les idées. Puis il voit la table du salon garni de mises en bouches et des verres en plastiques prêt à remplir !

- C’est la fête ce soir ?

Demande David stupéfait et ravi en même temps

- C’est pourquoi la petite fête Pascal? Demande David

- Mon contrat d’embauche d’essai c’est transformé en définitif, avec une augmentation.

- Super ! effectivement cela se fête.

Dit-il en riant, tout en pensant j’ai au moins une bonne nouvelle.

- Alors raconte Pascal, comment as-tu fait ?

- D’abord approche du bar, je te sers un punch de chez nous.

- Merci Pascal

David commence par gouter. Il hume, boit une petite gorgée, puis une autre et ensuite une autre

- C’est délicieux. Mais où la tu trouvés ?!

- Il a été fait par ma mère. Je l’avais apporté dans mes bagages C’était pour fêter ma réussite.

- Sacré cachottier !

- Mais celui-ci est un punch spécial fête .En désignant l’autre bocal et il complète l’explication.

- Maman me l’a envoyé ici, lorsque je lui ai téléphoné pour lui donner ma nouvelle adresse. Bernadette l’a réceptionné.

- Sacré cachotier !

Firent ensemble les invités et David, en levant leur verres sourire aux lèvres. D’une seule voix ils ajoutent :

- Alors, raconte !

- Grâce à une collègue, Isabelle et secrétaire du service publicité alimentaire… Il reste un instant en suspens. Est-ce pour crée un suspens ou l’émotion tout simplement, qu’il est obligé de chercher ces mots. Enfin, il continue.

- C’est elle qui me chaperonne pour m’habituer aux habitudes et règles de la société.

Il boit une gorgé, mais les copains sont impatients et tous

- Et ?

- Elle m’a bien expliqué les habitudes de la société, tous les éléments pour préparer un nouveau contrat étaient sur mon bureau. Elle m’a dit si vous avez une idée neuve, soumettez là à votre chef monsieur Lapointe Frédéric. Après avoir classé tous les renseignements, je visionne la liste des clients habituels, puis la page jaune des commerces d’alimentation. J’ai commencé par prospecter par email et téléphone les clients habituels, pour leur demander leur avis sur la campagne publicitaire de leur produit, en leur parlant de suivi. les clients ont apprécié. J’ai obtenu plusieurs rendez-vous pour la semaine prochaine soit pour le renouvellement du contrat ou de l’aménagement lié aux nouveautés de leur produit.

- Bravo Pascal

- Attendez les amis, ce qui m’a valu ce contrat définitif, c’est que j’ai décroché un nouveau gros client.

- Waouh ouaoooooooooo! ! comment as-tu fait ? Demande Elodie très intéressée

- Il est vrai qu’avec ta voix douce et énergique pleine de charme avec son accent…Dit-elle songeuse.

Bien que Pascal ai été déstabilisé un instant il poursuit son explication

- Je disais donc, c’est tout simple, après une communication téléphonique, avec une demande de rendez-vous par email au responsable du département publicitaire de cette Société….

Puis il reprend

- J’ai profité des infos, que j’ai eues par la standardiste, que je suis parvenu à étayer mes arguments. Il m’a donné rendez-vous à quinze heures mercredi. Je me suis présenté avec ma sacoche et mes dépliants et en plus avec mon grand calepin à dessin. Après avoir tout visionné le client ne semblait pas convaincu. Alors j’ai pris mes crayons, et j’ai tracé mon ressenti par rapport à notre conversation et la personnalité de Monsieur Graviscom. Cela lui a plu, car pour lui, c’est vraiment personnalisé. Quand je lui ai montré ma proposition sur place, il m’a dit d’accord, vous mettrez plus de vert, et le magasin un peu plus grand. Quand vous viendrez avec le contrat et la maquette, si la maquette est conforme à ma demande. Votre contrat sera signé par le PDG, et moi-même. D’accord pour vendredi dix heures ? C’est ainsi que j’ai eu ma promotion.

- C’est une sacrée bonne nouvelle Pascal ! Le contrat de travail est signé ? Ce n’est pas une promesse en l’air ?

- Ne t’inquiète pas David, Monsieur Lapointe après m’avoir promis la promo, est allé voir le PDG, puis la secrétaire du personnel. Elle a frappé l’alinéa en tant que complément de mon contrat et nous avons signé en triple exemplaire l’alinéa. Regardez !

- Hourrah

Font-ils tous. La joie de voir leur copain est si communicative, qu’ils mettent un CD réunionnais. C’est alors que Bernadette arrive et demande

- Monsieur, puis-je servir ? Tout est prêt !

- Oui Bernadette, de toute façon il n’y a plus rien sur la desserte. Allons dans la salle à manger.

Tous se passe dans la gaité générale, avec des histoires plus au moins vrais toutefois risible. De bonnes blagues d’humoriste qu’Elodie parodie.

Puis au salon c’est le café et le pousse café. C’est à ce moment-là, que choisi Pascal pour aller chercher son cadeau. Il sort la maquette qu’il a imaginée pour le journal de l’Asso. Isis, Canaille, Aline, Dagobert et Calinou sont en filigrane sous le titre.

David en a les larmes aux yeux

- Et en couleur, que c’est beau et la présentation du journal est original.

- Tu peux le faire sur papier ou sur web. Précise Pascal

- Merci Pascal.

- C’est Jean-Jacques qui a pris les photos. Moi j’ai fait le reste.

Précise Pascal

- Merci mes amis.

Après un long silence, tout au moins cela leur paraissait long, David leur annonce

- Demain après la réunion à Maximeville, nous déjeunerons chez Dox. Ensuite, tous ceux qui le désireront, nous accompagneront à la plage de Deauville…

- Et le Casino ? Intervient Claudine toute excitée

Si nous en avons le temps Conclu David.