23 Juin 2013
Pascal estime que le chef doit être seul ou en avant pour la maquette. Car son idée est d’améliorer la présentation de ce journal. Il le fera avec Martine pense-t-il. Car il trouve le journal beau mais pas vendeur. Il est trop artistique. Comme il réfléchit, il va suggérer le remplacement de l’entête inadéquat, et pourtant belle, par son idée plus porteuse. Il considère que cet entête doit-être l’enseigne. Le blason de leur Association sera à droite en haut de la page et pas tout au milieu de la première page.
Il pense que les jeunes devraient le vendre à petit prix, et non pas le distribuer gratuitement sur la place du marché. Ainsi ils pourraient venir au secours des jeunes de Maximeville dans leurs démarchent administrative. Tout à l’heure, il va leur en parler. Ce sera le sujet de la semaine prochaine. Pour l’heure il doit voir Martine.
Martine puis-je vous parlez ?
Oui bien sûr Dit-elle souriante.
Il lui expose adroitement son idée, en lui expliquant que son dessin est un chef-d’œuvre. Il doit être l’objet d’un article mettant en valeur l’Association des jeunes de Maximeville. Elle sourit flattée. Puis il lui présente son projet.
Je suis d’accord. Lui concède-t-elle.
À ce moment-là, David et Linda réapparaissent. Tous deux sont tristes. Il semble que Linda a Pleuré. Tous les amis se regardent. Linda les quitte.
Je vais me renseigner et faire le nécessaire. Je sais que c’est interdit en France. Seulement je ne connais pas les démarches à faire. Aie courage mon amour.
Susurre David à l’oreille de Linda. Lorsqu’elle eut quitté ses amis. Les poings serrés dans les poches, un sourire forcé il annonce :
Voyons ce que Dox nous a préparé.
L’ambiance se déride, la fête commence
Où allons-nous pour commencer ?
Interroge la curieuse Elodie
On ira digérer sur la plage. Pascal va découvrir les joies de Deauville.
Se décide à répondre le valeureux David. Il a tout simplement oublié que samedi était à Fécamp et le dimanche à Deauville
N’est-ce pas Claudine ? ajoute-t-il.
Effectivement seulement le Week-end ne suffira pas !
Rétorque l’intéressée. Rire de l’assemblée et des clients. À cette heure il n’y a plus de place assise, pas même au comptoir. Devant le rire général Pascal est vexé, il ne laisse rien voir, sa curiosité est piquée au vif.
Pendant le repas, comme de coutume, ce sont les nouvelles du village, rires fusent pour tout et pour rien. Seulement David malgré ces rires, ne parvient pas à cacher sa préoccupation. Le fait de faire découvrir Deauville à la place de Fécamp, avec ses souvenirs funestes de liberté et de mort, lui est un soulagement. Il va pouvoir se noyer dans les plaisirs de cette ville-Plage, avec une renommée qui n’est plus à faire tant pour sa plage, son casino, que par ses courses hippique.
La soirée commence bien. Pascal découvre l’ambiance du Casino et ses lumières. Il est en train de vivre ce que les documentaires à la télé lui avaient décrit. Il est ébloui comme à son arrivé à Paris. Il est décontenancé. Ces rêves de la Réunions sont dépassés par la réalité. Il est dans la torpeur de l’étonnement, avant la tempête euphorique.
Il commence par les machines à sous, il tire les manettes au rythme de la musique ambiante. L’odeur alcoolisée mélangé aux parfums féminins lui fait oublier Claudine. Il frise le drame, il n’a plus les pieds sur terre, car la chance est avec lui. Il va pouvoir s’acheter ses meubles pour sa chambre.
Une belle de nuit, grande et blonde l’aguiche. Elle l’emmène à une des tables de jeux. La chance tourne. Claudine réussit à s’interposer poliment et discrètement. La chance lui revient. Ce fut à ce moment qu’il revient à lui. Il regarde tous ces jetons qu’il a gagnés, puis interroge du regard Claudine.
Mon ami nous devons rejoindre nos amis au campement, car demain nous avons une grande journée.
Qu’allons-nous faire ?
Très tôt nous irons sur la plage, là, tu auras une nouvelle surprise.
Ah oui ? alors on s’en va ! mais où échange-t-on les jetons ?
Viens tu verras comment cela se passe
Tu as l’habitude de venir ?
Quelquefois, seulement il ne faut pas se laisser prendre par le jeu. Deauville c’est une ville de fêtes, de jeux. Il est dangereux de suivre n’importe qui. C’est pourquoi il vaut mieux que tu sois avec nous. Car tous ont vus que tu es novice.
Après l’encaissement ils rejoignent le bungalow qu’ils ont loué à la limite de la ville. Canaille les accueille joyeusement. Ils sont seuls pensent-ils. Il n’y a pas de lumière et c’est calme. En fait les amis dorment profondément....à suivre.