Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,
12 Novembre 2013
Le lendemain tout au moins, c’est ce qu’ils croient. Ils n’écoutent plus la radio. D’ailleurs, pourraient-ils la captée, en ce lieu si profond ? Mais vu de l’extérieur, Ils sont peut-être proches de la mer. La rivière semble le leur faire croire. Le jour fatidique, ils étaient à mi-chemin du cratère. Quoiqu’il en soit, ce matin, ils sont frais et joyeux. Alex et Sarah les ont invités.
Lorsqu’ils arrivent à la partie commune des repas, chez les lépreux. Ils sont stupéfaits. Tout est propre, les couchettes, le sol, les tabourets taillés dans la roche. Une grande pierre lisse sur le dessus, montée sur des pieds sculptés est au milieu de la pièce. Vingt-trois gobelets en argent, vestiges des années mille neuf cent, y sont disposés, et…ils sont nets étincelant.
Sarah et Sidonie ont tout lavés grâce à l’eau propre que les jeunes gens ont filtrée. Dit Alex, Luciano traduit toujours. Puis Alex continue.
-Sarah et Sidonie ont tout bien astiqué, et maintenant elles vous préparent quelque chose.
- Mais chut ! C’est un secret ! font énervées les deux femmes.
Devant les visages stupéfait, mais heureux, Alex fait signe à Luciano de continuer. Il est heureux Luciano, sa mission lui plait. Alors il s’acquitte avec bonheur en traduisant le petit discoure d’Alex.:
Nous vous remercions tous pour tout ce que vous avez fait pour nous, ce que vous faites actuellement, et je n’en doute pas, vous feraient les jours suivant, jusqu’à notre sortie Il s’arrête quelques instants avant de reprendre
. Mamadou en particulier et ses aides. Grâce à leur ingéniosité, nous n’aurions pas d’eau claire. Nous serions comme avant. Sans vous, tous rien n’eut été possible. Sans vous, nous serions tous promis à la mort à plus ou moins longue échéance. La preuve nous ne sommes plus que huit maintenant, alors que nos ancêtres n’étaient qu’au nombre de cinquante-deux. Le reste des villageois malades ont été massacrés. Ils n’ont pu atteindre cette caverne secrète.
Un silence lourd de compassion et de confiance s’établit, jusqu’à ce que Daniel le rompe en disant ;
- Levons le verre de cette eau nouvellement pure en votre honneur pour votre accueil si chaleureux.
Il joint le geste à la parole. Tous font de même. Mamadou est embarrassé, car sans Erhard et ses amis, il n’aurait pas pu installer son projet dans ce temps record. Alex, ne peut le savoir. Songe t- il. Il ne sait que dire. Il n’a pas l’habitude de parler, seulement d’agir. Il se tait heureusement, car dans l’émotion, il ne parle qu’Olof ! Alex reprend la parole :
- Grâce à vous tous, la vie est devenues agréable. L’espoir nous est venu. Pour vous remercier et parce que nous vous aimons….
Le regard vitreux et cependant malicieux, il continue.
- Nous vous demandons de partager nos repas ! Sarah et Sidonie accompagneront Marie pour que les recettes de cuisine soient communes.
Luciano frappe dans ses mains. Sidonie et Sarah arrivent avec des poulets rôtis et une sorte de haricots cuits à l’étuvé ! En fait ce sont ces algues curieuses, qui poussent naturellement dans cette grotte.
Les jeunes gens sont sidérés et ils ne trouvent pas de mots, pour exprimer leurs pensées. Ils laissent seulement éclater leur joie, en voyant ces mets appétissants, la faim les tenaille, ils s’installent autour de cette table de roche lisse. Il y a une assiette par convive ! Un verre par convive, une cuillère, une fourchette, et un couteau pour les jeunes gens. Roi Magic set sa famille partage ce que leur envoient les convives. Les anciens de la grotte ne peuvent se servir de la fourchette, ils ont l’habitude des cuillères. Ils ont pris cette habitude, pour ce simplifier la vie.
Je vois votre surprise, lorsque nos ancêtres sont venus ici, ils ont apportés tous ce qu’ils pouvaient. Cela nous a permis, de garder un semblant d’humain civilisé. De nous souvenir, de leur passé.
Après ce repas frugale mais bon, la fatigue aidant ils s’allongent sur le sable de la rivière. C’est la première sieste de tous les habitants de la caverne. Hans s’étire, il est le premier réveillé, Roi Magic est à côté de lui avec sa compagne qui l’observe. Il se réveil en sursaut, il n’avait pas prévu cette possibilité. Enfin il regarde sa montre qui lui indique qu’il est huit heures, onze juillet deux mille vingt-cinq ! Quelle est donc la date véritable ? Sans s’en rendre compte, ils ont passé du temps sans véritable horaire! Le temps ne parait plus exister, ici-bas. Et ce n’est pas un euphémisme. Il se lève brusquement et va chercher Erhard. Tous deux se saisissent de leurs bagages. Puis, Ils réveillent tous les hommes du groupe, Il chuchote à l’oreille de Luciano, car Catarina est à côté de son mari. Les hommes vont aller chercher les bagages et tout installer là où il a été prévu par Daniel et Hans en accord avec ce vieil Alex.
Ils font le moins de bruit possible. Ils veulent faire une surprise aux filles. Ils ont décidé de tout installer, et ensuite aller les réveiller. Ils se régalent de la tête qu’elles feront à leur réveille. En effet tout se passe comme prévu. Quand tout fut monté, ils vont chercher « les filles. » Leurs réveille est dur, la fatigue les a complètement anéantie. Devant les visages radieux, les yeux embrumés, elles s’interrogent. Pourquoi les réveillent –ils ? pensent-elles
- Ohé ! Les filles ! Debout ! Nous avons une surprise pour vous.
D’un bond elles se lèvent et suivent leurs copains. Quand elles arrivent au sud, elles trouvent un vrai campement confortable ! Une autre surprise les attend, celle-ci vient de Sarah ! Le petit déjeuner est prêt ! La tribu non seulement les autorise à côté d’eux mais leur offre le premier vrai petit déjeuner, depuis combien de temps déjà ? Le onze juillet deux-mille-vingt-cinq, date à laquelle ils sont entrés dans cette tombe ! Hans a gravé la date supposée dans la roche leur servant de mur. Le quinze août deux mille vingt-cinq !
Il y a si longtemps qu’ils n’ont pas pris un pareil petit déjeuner ! Espérant gagner du temps, mais aussi pour se dégourdir les jambes, Mylène et Souvanna prennent leur lampes et inspectent toute la salle. Mylène pose la question cruciale, qui lui trotte dans la tête depuis longtemps.
- Dis-moi Souvanna est un prénom de fille, et ce n’est pas laotien ?
- Effectivement, j’ai migré en Angleterre et mes amis m’ont baptisé Souvanna. Surtout ne dit rien aux autres Mylène.
- Ce sera notre secret, promis Souvanna ! Lui promet Mylène.
Ils font un petit tour de propriétaire en espérant trouver quelque chose. Ils sont déçus ils n’ont pas trouvé un passage inconnu. Seulement, des fentes dans la roche oui, mais qui ne laisse passer que l’air ou l’eau, même pas la main fine de Souvanna. À leur retour, ils aperçoivent Alex et Luciano plein conciliabule.
Alex demande à Luciano
- Nous voudrions vous parler à tous. Pouvez-vous les réunir ?
- Oui, bien sûr ! Je coure les chercher
Quand ils furent tous là, Alex, leur fait signe de le suivre. Intrigués et à la fois curieux, ils lui emboitent le pas. Alex explique, comment ils ont survécus pendant plusieurs générations. Luciano en est interloqué, il ira de surprise en stupéfaction, en même temps que ses amis de cette aventure. Alex continue
- Les plantes que vous voyez ici, et là-haut, ainsi que les algues que vous avez vues sur votre passage en venant nous découvrir. Les algues nous soigne de notre maladie, elles nous ont permis de survivre jusqu’à maintenant. Pour ne pas avoir de surprise nous les faisons sécher à la fumée de notre feu. Nous utilisons le silex du pied de la roche pour allumer notre feu.
Pendant les explication du vieil homme, il leur est servi un gouter, quand ils eurent fini, La tribu les invite à leur prière. Le groupe accepte. Ils prient en compagnie de leurs nouveaux amis. C’est la prière en latin, comme c’était l’usage autrefois, pour les catholiques. Ils sont stupéfait, mais si heureux de retrouver les racines de leur foi ! Pour les autres c’est la découverte. Ils sont ahuris devant ce spectacle. Pour eux c’est un fait et une preuve historique. Ils sont heureux de trouver un sujet de discutions philosophique. Ce qui leur permet d’accepter cette autre différence, et de prier avec eux. Auparavant, cela eut été impossible, mais dans ce contexte, c’est une expérience enrichissante. Alex reprend :
- Dieu ne nous a pas oubliés, nous avons confiance en lui. Il nous a permis de survive, quel que soit les colères de notre protecteur, et aussi parfois nos ancêtres jusqu’à ce jour. Pour nous, ce jour, est notre « Jour du Seigneur » celui qu’il nous a accordé, en souvenir de sa miséricorde. Vous êtes ceux, qui sont venus nous délivrer, les bras de Dieu, ceux de la délivrance. Parce que vous nous avez sauvés, vous serez également délivré et il vous aidera comme il nous a aidés. N’ayez crainte, ayez confiance dans l’avenir quel que soit les apparences. Jusqu’à maintenant vous avez tenu, vous avez eu confiance entre vous, et aussi pour l’avenir. Alors ne perdez pas confiance, quand viendra les quolibets et les moqueries à cause de nos apparences. Un grand personnage, puissant vous viendra à votre secours. Rien, ni personne ne pourra vous toucher, car Dieu a posé son doigt sur vous.
Les jeunes gens sont impressionnés, ils ne peuvent pas parler. Ceux qui avaient l’habitude de rire de ce genre de mots, ne parviennent même pas à trouver les paroles assassines, ni les satiriques. Et puis ils sont touchés au cœur, car la confiance de ces êtres les impressionne. Un silence lourd et assez long s’installe. Luciano reprend
- Vous devriez, vous reposer, vous détendre. Pendant ce temps Alex va fouiller dans ses souvenirs. Il va rechercher le plan de ce tombeau pour vivant, comme il me l’a promis tout à l’heure.
Que veut-il dire ? Après concertation, les jeunes gens suivent les conseils de Luciano. Ils installent leurs bivouacs près des lépreux. Ils s’allongent les mains sous la tête. Celles-ci sur leur veste, les yeux au plafond, ils réfléchissent. Tout au moins c’est ce qu’ils croyaient faire. Il n’en fut rien. La fatigue les ayant rattrapés, ils s’endorment pratiquement immédiatement.