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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

XXIII - C'est la fête

C-EST-LA-FETE.jpgCombien de temps ont-ils dormis ? Ils ne le savent pas. Le temps n’existe plus. Ils se sont reposés et sont détendus. C’est leur premier constat. Ils font une rapide toilette à côté de la roue du moulin. Ils retrouvent pour le petit déjeuner leurs nouveaux amis. Mais est-ce bien l’heure du petit déjeuner ? Ils ne se posent même plus la question. Le thé c’est à n’importe quelle heure ! Ils ne prennent plus la précaution, ne serait-ce qu’un instant pour savoir « Quel jour sommes-nous ? Quelle heure est-il ? »

Comme la veille, ils sont attendus devant la pierre servant de table. Comme la veille, ils sont souriants. Oui, mais est-ce vraiment la veille ? Ils en sont conscients, mais ils refusent de se poser ces questions, qu’ils se seraient posées auparavant. La table est encore humide, le nettoyage est passé par là. Elle est décorée de fleurs, de lierre et d’algues.

Alex et ses amis sont confiants. Ils sont heureux d’accueillir leurs nouveaux amis. Ils ont poussé la coquetterie de mettre un chapeau sur leur tête. Les rebords sont large et l’on ne distingue que très peu leur visage. Les chapeaux sont décorés de plumes de poule, et pour Alex ce sont celles d’une queue de coq ! Les femmes ont mis des vêtements magnifiques, mais qui date de mathusalem ! Quant aux hommes ils ont des sortes de robe en peau de lapin, descendant jusqu’au pied. Tous sont chaussés de botte ou bottines en cuir de chèvre.

À l’arrivée des jeunes gens, ils entament une vieille chanson sicilienne, complètement oubliée depuis longtemps. Mamadou et Katia courent chercher dans leurs affaires. Ils reviennent, Mamadou avec sa sorte le tam-tam, et Katia avec son harmonica.

 Ce qui attend les jeunes gens ce n’est pas le thé d’un petit déjeuner, mais un vrai repas, bien plantureux ! C’est la fête à l’ancienne. Pour chacun c’est le retour aux sources de l’humanité. La grande réunion de famille, comme cela se passait dans les années mille neuf cent. Les assiettes blanches au décor de fleurs des années impériales. C’est incroyable il en existe encore. Une nappe toute blanche, des serviettes appareillées, sont disposées avec soin. C’est la fête ! Le repas est constitué de poulet, de carpe,  de salades, et des légumes! Le repas dur…dur…si longtemps, que lorsque le dessert arrive, le sommeil les gagne à nouveau. Pour lutter contre, cet état chacun raconte une anecdote, ou une chanson pour aider la digestion. Mamadou termine le repas en silence, il écoute tout le monde. Puis il prend son tam-tam improvisé. Il se met à danser. Son Tam-tam suspendu à son cou, se balance au rythme de sa musique. Les spectateurs sont tous subjugués. Katia observe, puis entrainée par ce rythme africain, elle l’accompagne avec son harmonica.

À l’autre bout de la table le son d’une mandoline s’élève. Un orchestre bizarre est né. Cette fête semble interminable. Et pourtant Hans prend l’initiative en disant :

-           Allons ! On va se baigner ?

-           Oui Répond Mylène. Les jeunes gens ajoutent

-           OK, cela nous fera du bien

Après s’être détendu, ils font une course à la nage. C’est le vrai bonheur. Ils ne s’aperçoivent pas de suite, que la rivière est plus profonde, qu’ils ne l’avaient imaginée. Erhard sort de l’eau et va vers les affaires du groupe. Il arrive à son sac à dos. Il l’ouvre, cherche et Enfin il trouve. Il prend sa trousse de toilette. Il la vide dans son sac rapidement. Puis va la remplir d’algue. Il retourne près de ses amis et il leur annonce :

-           On joue au water-polo, ou au Hand ?

-           Avec quel ballon Hans? Lui demandent – t-ils.

-           Avec ça ! Il montre fièrement son bricolage. En le lançant tous découvrent que le fameux ballon rebondi. C’est un cri de joie général. Ils sont suffisamment nombreux pour faire deux équipes. Les lycaons regardent étonnés et reculent. Ils sont fous ces hommes ! Semblent-ils dirent.

-        Chouette, tu es formidable. Fait Macha pour encourager Erhard.

-        Maintenant il faut s’entrainer, et montrer notre jeu.

Ils font des passes et des feintes calculées. Leurs hôtes les regardent stupéfait. C’est un spectacle nouveau pour eux. Pourtant ils ne peuvent voir. Ils perçoivent la joie qui les entoure. Erhard les regarde et leur fait signes et leur dit :

-        Venez, nous allons vous apprendre à jouer au ballon. Ensuite nous formerons deux équipes pour faire un match.

Il avait oublié qu’ils ne peuvent voir. Cependant, ils apprennent à jouer avec eux. Pour eux qui sont non voyant, c’est la joie. Ils jouent, comme s’ils voyaient ! Étonnement des jeunes gens lorsqu’ils réalisent leur erreur! Alors Pietro leur explique, que le ballon fait une sorte de vent. D’après le son de l’aire déplacer, ils savent où se trouve le ballon, et ils peuvent l’intercepter. Quelle leçon pour ces jeunes gens ! Les jeunes gens sont une nouvelle fois surpris. Ils sont galvanisés. La fatigue ne semble plus les atteindre, ils sont si euphoriques. Daniel lance :

-        On fait une course poursuite ?

-        Ok, au premier qui arrivera face au jardin ! Ajoute  Macha.

-        Oui en partant du barrage Suggère Hans.

Tous approuvent. Au commencement, chacun s’applique à dépasser celui qui est devant lui. En cour de route, le sérieux disparait une nouvelle fois. Katia, Erhard, robert, Marie, Catarina commence par s’aspergé d’eau, pour retarder le voisin et le suivant. Ils redeviennent des enfants.

 

Bientôt, certains d’entre eux oublient tout. Ils ne savent plus pourquoi, ils sont heureux. Ils oublient leurs nouveaux amis. Sans s’en apercevoir, de douze ils deviennent six couples. Ils laissent les autres à leur jeu.

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F
<br /> les aveugles ont des sens qui sont plus développés que les nôtres<br />
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M
<br /> <br /> Oui, c'est vrais, c'est pourquoi j'ai voulu en parler. <br /> <br /> <br /> <br />