Arthur Rimbaud (1854-1891). Recueil : Derniers vers (1872). Quelqu'une des voix Toujours angélique - Il s'agit de moi, - Vertement s'explique : Ces mille questions Qui se ramifient N'amènent, au fond, Qu'ivresse et folie ; Reconnais ce tour Si gai, si...
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classique littéraire
Alphonse de Lamartine (1790-1869). Recueil : Nouvelles méditations poétiques. Toi qui du jour mourant consoles la nature, Parais, flambeau des nuits, lève-toi dans les cieux ; Étends autour de moi, sur la pâle verdure, Les douteuses clartés d'un jour...
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classique littéraire
Paul Marie Verlaine est un poète français, né à Metz le 30 mars 1844 et mort à Paris le 8 janvier 1896. Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant D'une femme inconnue, et que j'aime, et qui m'aime Et qui n'est, chaque fois, ni tout à fait la même Ni...
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classique littéraire
Eugène Émile Paul GRINDEL, dit Paul Éluard, est un poète français né à Saint-Denis le 14 décembre 1895 et mort à Charenton-le-Pont le 18 novembre 1952. Derniers poèmes d’amour. J’ai regardé devant moi Dans la foule je t’ai vue Parmi les blés je t’ai vue...
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classique littéraire
Jean-Pierre Claris de Florian (1755-1794). Né à Sauve (Gard) le 6 mars 1755 et mort à Sceaux (Hauts-de-Seine) le 13 septembre 1794, est un auteur dramatique, romancier, poète et fabuliste français. Plaisir d'amour ne dure qu'un moment, Chagrin d'amour...
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classique littéraire
Arsène Houssaye (1815-1896). Recueil : La poésie dans les bois (1845). Dédié à Saint Augustin. La vie est le chemin de la mort. Le chemin N'est d'abord qu'un sentier fuyant par la prairie, Où la mère conduit son enfant par la main, En priant la Vierge...
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classique littéraire
Anna de Noailles (1876-1933). Recueil : Le cœur innombrable (1901). Déjà la vie ardente incline vers le soir, Respire ta jeunesse, Le temps est court qui va de la vigne au pressoir, De l'aube au jour qui baisse, Garde ton âme ouverte aux parfums d'alentour,...
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classique littéraire
Un ami me parlait et me regardait vivre : Alors, c'était mourir... mon jeune âge était ivre De l'orage enfermé dont la foudre est au cœur ; Et cet ami riait, car il était moqueur. Il n'avait pas d'aimer la funeste science. Son seul orage à lui, c'était...
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classique littéraire
Fable III, Livre II. La brebis et le chien, de tous les temps amis, Se racontaient un jour leur vie infortunée. Ah ! Disait la brebis, je pleure et je frémis Quand je songe aux malheurs de notre destinée. Toi, l'esclave de l'homme, adorant des ingrats,...
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