XXXI
Enfin la sortie et la lumière
Daniel s’inquiète à propos d’Alex et sa tribu et donne ses recommandations à ses compagnons.
- Je vous précise que le vieil homme est très fatigué, et que tous sont peuple n’ont jamais vus le jour. Beaucoup de questions se poserons quand le soleil touchera leur peau. Ils sont non-voyants Mettriez-vous leur vie en danger, parce que vous ne pouvez croire à l’incroyable ?
Un temps de silence pesant, sa lourdeur fait paraître la longueur du temps extrêmement long. La voix féminine revient et demande
- Quels sont vos noms et origines. À quelle date êtes-vous entré dans cette caverne ?
- Enfin on nous prend au sérieux !
Déclare Daniel, rempli d’espoir. Daniel prend le micro et égrène les noms des quinze jeunes gens, et leur donne les renseignements demandé. Leur date d’entrée Il leur signal, qu’ils ne savent pas la date actuelle. Puisque lorsqu’ils n’avaient plus de moyen pour avoir la notion du temps. Il leur a fallu attendre que leur ingénieur inventeur avec les moyens du bords, leur est une station approximative pour leur permettre d’avoir la notion du temps, l’heure, et le jour. Nous avons appelé, dès que cela nous fut possible.
La réponse est une voix étranglée, cette voix semble pleurer. Pourtant elle prononce ces mots si attendues.
- Nous allons chercher le matériel nécessaire, pour vous secourir. Restez auprès de votre station. Nous vous rappellerons dès que possible.
- Vous avez un médecin parmi vous ?
- Oui, c’est grâce à lui que nous avons survécu physiquement et psychiquement
Répond Marie
- Vous pouvez nous le passer
Demande à nouveau la voix et elle demande à nouveau
- Comment s’appelle-t-il ?
- Daniel Ben Lévy, il est urgentiste à Médecin Sans Frontière.
- Nous vous rappellerons dès que nous aurons un médecin parlant le français.
Luciano reprend son poste, avec Mauricio. Daniel souffle à l’oreille de Luciano.
- Nous maintenons la transmission ouverte pendant leur progression.
Ce qu’il fit immédiatement. La belle voix douce de la standardiste répond :
- Si
Luciano élève la voix en expliquant :
- Les secours vont venir à nous chercher à la sortie de la grotte. Ils vérifient nos identités, et nos explications. Il nous faut maintenir la liaison radio.
D’après le plan sur le mur, il n’y a plus qu’un long couloir. Mais ce couloir est-il en état. Car depuis cette catastrophe, les renseignements sur la roche sont peut-être plus d’actualité. Néanmoins, la joie reste. La joie, l’espoir et l’inquiétude se mêle dans l’hémicycle. L’état d’Alex est préoccupant. Ils reprennent leur marche plus lentement. Ce couloir est assez large pour tous. Ils ont l’impressions de descendre un chemin interminable. Il n’y a plus de marches, le sol est presque uni.
Caterina est sur le dos de Bel-Avoine, l’un des ânes de Sarah. Prince, lui porte son vieux maître. Sa fidélité est remarquable. Alex, a assisté l’ancien chef de la tribu lorsque Prince est né. Il est fier de porter sur son dos son vieux chef bien aimé. Katia et Sidonie ont des vertiges sans raisons apparente. Elles sont épuisées. Leurs plus grandes craintes se sont les provisions qui s’amenuisent, et ils ne savent pas, s’ils ne vont pas manquer. Le trajet qui leur reste est proche, l’inconnu : ce sont les difficultés à venir. Tous sont fatigués physiquement et psychologiquement, ce qui leur reste c’est cette espoir qui ne les quitte pas.
Hans malgré sa fatigue, s’évertue de régler la radio au fur et à mesure de l’avancement. Luciano reprend le micro. Ce sont les carabiniers qui répondent.
- Où êtes-vous ? Donnez votre position si cela vous est possible.
- Enfin vous nous croyez !
Leur répond Luciano. Le carabinier reprend la parole.
- Nous avons fait des vérifications, après des recherches sur les disparus. Nous vous croyons, malgré l’invraisemblance.
- Ouf Enfin!
S’écrie soulager et joyeux.
- Vous savez on ne peut pas vous fournir d’indication. Nous sommes dans un labyrinthe préhistorique ! tout ce que nous pouvons vous dire : nous sommes dans un couloir avec des stalagmites sur les côtés. Nous attendons votre réponse assis sur nos bagages, et les animaux domestiques. Ce couloir, nous permet de voir tout au fond une lueur. Nous espérons que c’est la sortie.
Mauricio prend le micro des mains de Luciano
- Je m’appelle Mauricio je suis l’un des techniciens des jeunes disparus. Je suis à votre disposition pour vous aider à nous trouver. D’après notre médecin et chef de groupe, qui est vulcanologue en amateur, nous dit que vous avez les moyens de nous localiser.
- Oui effectivement
- Pourquoi est-ce toujours Luciano, qui nous appelle ? et pas vous.
- Parce que Luciano est italien, et nous avons pensé qu’il était notre meilleur interlocuteur à cause de la langue.
- Oui c’est vrai, c’est plus facile pour nous également. Mais vos connaissances nous sont précieuses.
Une voix féminine intervient et leur annonce.
- D’après notre altimètre vous êtes proche de Reggio di Calabre.
- Vous avez des IPhone ?
Demande le carabinier. Les deux interlocuteurs interrogent simultanément l’un après l’autre.
- Oui mais ils ne fonctionnent pas tous, car Mauricio les a utilisés pour monter ses diverses inventions pour que nous puissions contacter les secours, et pour notre survie.
- Ce n’est pas grave, du moment que nous pouvons communiquer et de pouvoir suivre les deux équipes pour que l’on se rejoignent.
- Donnez-nous vos numéro de téléphones, pour vous identifier et joindre vos familles. Elles vont avoir besoins de préparation. Même si c’est dans la joie des retrouvailles.
- Mais il y a une autre équipe qui n’a pas de téléphone, aveugle et qui vivent sommairement, il faudra leur préparer un lieu d’accueil approprié. Le Docteur vous donnera les indications nécessaire, seule chose ils ne doivent pas être complètement séparé de nous. Eux comme nous nous ne pourrions pas le supporter.
Luciano rend compte de son intervention. Mais il est très fatigué et son excitation comme tous, et son français en bon italien, prend un accent particulier, il est quelque peu comique par moment. Cependant il parvient à leur dire.
- Le centre de secours demande vos numéros de téléphone à tous, non seulement pour vous identifier et prévenir vos familles.
Tous s’activent et une feuille de carnet de compte rendu d’Ingrid, chacun inscrit son nom et leur Numéro de téléphone. Ils sont joyeux, ils vont revoir leur famille, tout au moins ceux qui en reste. Lorsque les informations demandées sont transmises, Daniel reprend les rênes du commandement.
- Vous allez-vous attacher les uns aux autres, pour faire une cordée. Personne ne pourra se perdre, ni tomber sans que les deux amis devant et arrière ne préviennent la tête de la colonne.
- Mais nous plus tous des téléphones ?
- Vous en avez un sur deux, ce n’est pas difficile à comprendre, qu’il y en a toujours un qui peut le faire
Réplique Daniel nerveusement.
- Nos animaux aussi
Interroge Sarah anxieuse.
- Evidemment sans eux nous ne pourrions avancer. Puisque notre fatigue à tous nous oblige à leurs déposer nos chargements progressivement, depuis, que nous avons moins de produit alimentaire.
Ils sont si épuisés, qu’ils en avaient oublié l’existence d’un bonheur explosif. Seul Hans et Luciano exprime leur joie bruyamment. Ils sont dans les bras l’un de l’autre, ils dansent en chantant leur bonheur.
- Nous sommes sauvés ! on sort à Reggio di Calabre ! et nous sommes le deux octobre deux mille cinq cents !
L’assemblée les regarde dubitative, surprise, mais…à L’instant où les jeune gens donne la date…elle explose de joie. Enfin ils savent la date exacte, pas des suppositions ! L’espoir leur est assurée, c’est la meilleure nouvelle depuis ce fameux dix juillet deux mille quatre cent quatre-vingt-dix-neuf. Ils ont à nouveau cette certitude : Dieu est avec eux. Malgré leurs problèmes physiques, ils repartent gonfler d’espérance. Tous trouvent la force d’avancer. Leur souffles sont courts pour certains d’entre eux et même saccadés. Malgré tout ils repartent gonflés à bloc, dans cette certitude de cet espoir, Ils atteindront la sortie et tout redeviendra comme avant…Après bien des virages à droites à gauche, la ligne droite est enfin en vue. Tous s’arrêtent le cœur battant. Daniel dit à Mauricio :
- Appelle les secours, dit leur que nous apercevons la sortie et que nous envoyons un hologramme de toute l’équipe, pour nous localiser
- Ok Daniel, espère qu’ils comprendront notre français.
Répond Mauricio. Daniel intervient à nouveau.
- Préparer vos lunettes de soleil, vous les mettrez quand je vous le dirai. Nous sommes près de la sortie apparemment. Nous attendrons dans l’entrée de la grotte, seul Deux d’entre nous, serons à l’extérieur. Chacun prendra sa part de gué, par tranche d’une heure. Deux objectifs se réhabituer au plein air et le soleil, et pour guider les secours jusqu’à nous.
- C’est super !
S’exclame Mylène joyeusement. Enfin ils arrivent comme prévu, ils sont à vingt-cinq mètres de la sortie. Ils sont dans une sorte de hall, avec une enclave servant de porte de sortie, leur permettant d’attendre les secouristes. Leurs cœurs battent si fort, qu’il leur semble sentit les tempes au bord de l’explosion. Enfin ! ils sont là près de la sortie, de la liberté, du retour à la vie de presque avant. La liberté les attend derrière cette ouverture.
Une odeur longtemps oubliée chatouille leur narines. Un air froid caresse le visages de ceux qui sont en avant. A l’extérieur c’est la nuit. Elle est noire, car il n’y a pas de lune. Pour eux, une question se pose. Quelle heure est-il ? Est-ce le début ou la fin de la nuit ? Ils ont envie de courir à l’extérieur. Ils ne savent pas où ils sont. La radio est silencieuse. Tous comprennent qu’il faut attendre le jour pour les secours et pour les retrouvailles avec la vie presque d’hier. C’est cette envie de vivre qui les a maintenues jusqu’à ce jour. Et ce jour…est enfin arrivé.
Ils ne peuvent dormir en raison de cette joie. En attendant Robert, Mylène et Ingrid, pour tuer le temps d’attente, proposent de laisser une preuve de leur aventure. Cette histoire vécue dans ce monde souterrain. De même qu’ils ont signé leur entrée dans cette caverne, ils pensent devoir laisser des traces indélébiles de leur séjour dans ce gouffre, et de signer sous une autre forme, pour témoigner de leur aventure et de leurs sorties.
Mamadou le géant de tous, trace cette phrase :
Nous sommes sortis de l’enfer de l’enfer le 2 octobre 2500 jour de la Saint Léger.
Il grave sous cette phrase les noms de tous les occupants de la caverne : les jeunes gens, les anciens habitants de la cavernes et leurs animaux, et même Roi-Magic le chef des Lycaons est à l’honneur de sa famille.
D’après la radio, il est sept heure, tous déjeunent les restes de leurs réserves mis en commun. Ils partagent avec leurs compagnons d’aventures les lycaons. Ceux-ci sont heureux. Roi-Magic vérifie s’ils peuvent partir sans problème. Quand soudain :
- Ici le Brigadier Vivacci, m’entendez-vous ?
Luciano sursaute et se lève brutalement lorsqu’il entend la voix, et se jette sur la transmission, et prend le micro. Il reverse son maigre petit déjeuné, pour le bonheur des lycaons qui attendent pour partir précisément de partager leur dernier repas et le feux-vert de Roi-Magic. Il répond pratiquement en criant joyeusement.
- Si, signora nous vous écoutons
Le cœur de tous bat la chamade. Ils s’étreignent joyeusement. Seulement il n’y a plus cette vigueur et l’exubérance de leur jeunesse. La lassitude, et toutes ces épreuves, leurs ont apporté la sagesse, la maturité. Maintenant ils sont sûrs, c’est le grand jour, celui qui va les séparés. Leurs yeux ne quittent pas ce grand trous béant. Des arbres aux feuillages verts, avec des fruits vert ou jaunes, des petites boules verte et noires les subjuguent. Il y a si longtemps qu’ils n’ont plus vus de fruits frais.
Le brigadier Vivacci pris de frénésie prévient son lieutenant.
- Lieutenant, ils nous ont répondus ils sont près de la sortie. Il parait qu’ils sont sur une hauteur et aucun ne connait ce lieu.
- Vous les avez localisés ?
- Pas tout à fait.
- Faites appelle aux paysans et chasseurs de Reggio di Calabrisa
- Bien commandant !
Lorsque Luciano a répondu le commandant était dans la salle. C’est la raison de cette ordre.et il ajoute à ces hommes :
- Vous avez alerté les gardes côtes et l’armée de l’air ?
- Non pas encore, je le fais tout de suite mon commandant.
- Bien !
Luciano appelle et dit au standardiste
- Pour que vous puissiez nous repérer, nous allons vous attacher une chemise blanche à un arbre, qui se trouve à l’entrée de la caverne.
- Prenez l’hélicoptère et joignez le docteur Daniel Ben Lévy sur son téléphone personnel.
Et il ajoute à son standardiste
- Vivacci restez en communication avec eux
Les secouristes en rang serrés sont sur le terrain. Ce sont des montagnards aguerris. Daniel et Hans se mettent à la sortie de la caverne en mettant leurs lunettes filtrantes de vulcanologues. Daniel s’exclame :
- Brrr qu’il fait chaud ! c’est vraiment l’été !
- Oui sa brule la peau !
Renchérit Hans.
- Allons courage il faut accrocher ce fichu chemisier de Marie. Il est notre porte drapeau.
Lui ordonne Daniel quelque peu énervé.
- Allons soit cool
Lui répond gentiment Hans
- C’est presque la fin de notre périple
- Contrairement à ce que tu crois, la pénibilité qui nous attend sont aussi difficile que notre séjour, ce n’est pas les mêmes mais se sera plus ou moins difficile pour chacun de nous.
Deux heures plus tard. Un hélicoptère tourne au-dessus de l’entrée. Mais il ne peut se poser. La roche est trop abrupte pour qu’il puisse se poser.