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11 Novembre 2014
Ancien centurion romain originaire des bords du Danube, Martin évangélise la France. Populaire évêque de Tours, il est inhumé dans sa bonne ville le 11 novembre 397...
La fête de la Saint Martin est demeurée très populaire jusqu'à la Révolution, en France mais aussi dans le reste de la chrétienté occidentale. C'est ainsi que le 11 novembre, l'on dansait et chantait nuit et jour !
La Saint Martin était aussi l'occasion de faire bombance avant le jeûne de l'Avent, c'est-à-dire de la période précédant Noël (ledit jeûne est tombé en désuétude, l'Église n'ayant conservé que le jeûne du Carême, avant Pâques). On savourait alors une oie grasse de sorte que l'expression : « faire la Saint-Martin » est devenue synonyme de bonne chère. On buvait aussi, sans trop de retenue, le « vin de la Saint-Martin », un vin de vendange tardive.
Une pieuse légende raconte que, lorsqu'on transféra la dépouille du saint de Candes à Tours, les buissons se mirent à refleurir à son passage le long de la Loire ! Ce miracle serait à l'origine de l'été de la Saint-Martin, un redoux en fait occasionné par des vents du sud-ouest qui touchent la France autour du 11 novembre, fête de la Saint Martin.
De l'autre côté de l'Atlantique, des phénomènes météorologiques différents occasionnent aussi un bref redoux à l'automne. C'est l'été indien. Au Québec, ce phénomène survient aux alentours de la fête de l'Action de grâces (second lundi d'octobre).
Notons encore que c'est en référence à Saint Martin qu'en novembre 1918, à l'instigation du général Foch, les négociateurs français auraient choisi de fixer au 11 novembre la date de l'armistice (de préférence au 9 ou 10 novembre).