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13 Février 2015
Deux évènements important en France
1 - L'assassinat du duc de Berry: C'est la seule personne susceptible de donner un héritier à la famille royale, au moment de son assassinat.
2 - décès d' Alphonse Bertillon: L'inventeur de la police scientifique
Le soir du 13 février 1820, à Paris, un spectateur s'écroule sur les marches de l'Opéra, alors installé salle Montansier, rue de la Loi (aujourd'hui square Louvois).
Le duc de Berry vient d'être frappé d'un coup de couteau à la poitrine par un ouvrier cordonnier, Louis Louvel. Il a la force d'arracher lui-même la lame mais tombe aussitôt en syncope et meurt peu après.
La victime est le neveu du vieux roi Louis XVIII et le fils du comte d'Artois, le futur Charles X. C'est la seule personne susceptible de donner un héritier à la famille royale. L'assassin, lui, est un républicain fanatique qui a voulu éteindre par son geste la dynastie des Bourbons. Son crime suscite dans le camp royaliste une émotion immense que n'apaisera pas son exécution.
Les ultra-royalistes dénoncent les idées libérales et la Charte constitutionnelle. Ils donnent libre cours à leur colère et s'en prennent au président du Conseil, Decazes, qu'ils accusent de laxisme. Le vicomte de Chateaubriand, écrivain célèbre, n'hésite pas à écrire : «Le pied lui a glissé dans le sang».
Le 20 février, le duc Élie Decazes remet sa démission au roi, au grand regret de celui-ci. Il est remplacé par le comte Jean-Baptiste de Villèle, ancien maire de Toulouse et représentant des ultras. C'en est fini des tentatives de conciliation entre la monarchie constitutionnelle et la gauche libérale. La censure est rétablie et la loi électorale réformée au profit de la bourgeoisie conservatrice. L'opposition libérale ne trouve plus à s'exprimer que dans les conspirations secrètes comme la Charbonnerie.
Peu après l'assassinat de l'héritier royal, l'espoir renaît chez les Bourbons. On apprend en effet que l'épouse du malheureux duc de Berry est enceinte ! Le 29 septembre 1820, Marie-Caroline de Bourbon-Sicile donne le jour à un fils posthume, Henri, duc de Bordeaux.
Les poètes Alphonse de Lamartine et Victor Hugo joignent leur jeune talent aux réjouissances qui accompagnent la naissance de cet«enfant du miracle».
Une souscription publique est organisée pour lui offrir le domaine de Chambord. D'où le titre de comte de Chambord qui sera désormais le sien.
Mais après la révolution des Trois Glorieuses (27-28-29 juillet 1830), qui chasse Charles X et porte sur le trône son cousin Louis-Philippe d'Orléans, l'enfant, âgé de dix ans, devra suivre son grand-père dans l'exil.
Élevé dans la haine de la Révolution et l'ignorance de la France, le comte de Chambord ne saura pas saisir l'occasion qui lui sera offerte de monter sur le trône en 1873, peu après la chute de Napoléon III.
Marie-Caroline de Bourbon, fille du roi des Deux-Siciles, a 18 ans quand elle épouse le duc de Berry, en 1816. Vouée à l'exil avec son fils, le comte de Chambord, cette femme de tempérament tente en 1832 de soulever la Vendée contre Louis-Philippe 1er.
Elle est emprisonnée à Blaye où elle accouche d'une fillette qu'elle reconnaît avoir eu d'un amant italien devenu secrètement son mari, le comte Hector Lucchesi-Palli.
Devenue la risée des légitimistes, elle finira sa vie en Italie en 1870, riche d'une nombreuse descendance.
2 - Alphonse Bertillon
Alphonse Bertillon a fondé l'anthropométrie, un système de classement des photos sur la base de onze caractères fondamentaux, le «bertillonnage». Il a aussi et surtout imaginé d'enquêter sur les empreintes digitales...
Le 24 octobre 1902, Alphonse Bertillon démontre pour la première fois à ses compatriotes l'utilité des empreintes digitales en criminologie.
Chef du service de l'identité judiciaire à la préfecture de police de Paris où il est entré en 1879, à 26 ans, comme simple commis, Alphonse Bertillon a fondé l'anthropométrie, un système de classement des photos sur la base de onze caractères fondamentaux (taille du crâne, des membres...).
Grâce à la «signalisation» systématique des criminels et délinquants, l'inventeur aboutit à quelques succès dans l'identification des récidivistes et lui vaut une immense popularité. L'opinion publique en vient même à le comparer à Pasteur. Son classement anthropométrique est parfois encore appelé«bertillonnage» en son honneur.
Mais le système anthropométrique demeure aléatoire. Il est bientôt concurrencé par la comparaison des empreintes digitales, une technique mise au point aux Indes britanniques et adoptée par Scotland Yard en 1901, à l'initiative du commissaire Edward Henry.
Alphonse Bertillon est d'abord tenté de nier l'intérêt de cette technique concurrente, anglaise qui plus est. Mais, sollicité après un meurtre qui a eu lieu chez un dentiste parisien, il met en évidence les similitudes entre les empreintes digitales recueillies sur place et celles d'un obscur repris de justice auquel il a eu affaire quelques mois plus tôt.
Ce premier coup d'éclat de la police scientifique consacre la gloire de Bertillon... et la supériorité du fichier d'empreintes digitales.