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Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

ça s'est passé un... 7 mars

François Mitterrand et Pierre Poujade
François Mitterrand et Pierre Poujade
François Mitterrand et Pierre Poujade

François Mitterrand et Pierre Poujade

7 mars 1956 : Le procès de « l'affaire des fuites »

Le 7 mars 1956, François Mitterrand, alors ministre de l'intérieur de Pierre Mendès France, est blanchi des accusations calomnieuses de haute trahison portées contre lui. Il est injustement accusé d'avoir fourni, en 1953, des informations concernant l'effort de guerre français en Indochine au Parti Communiste et donc indirectement à l'URSS, allié des rebelles communistes indochinois. L'accusation, en temps de guerre, est gravissime et apte à briser la carrière de ce jeune ministre prometteur.

L'affaire se révèle être en fait une machination montée par les mouvements poujadistes, hostiles à Mitterrand depuis que celui-ci a démissionné du gouvernement Daniel pour condamner la politique de répression menée par la France au Maroc et en Tunisie. Elle est à l'origine de la mésentente entre François Mitterrand et Pierre Mendès France, ces deux brillants hommes de gauche de la France de l'après-guerre. Le futur président de la république ne pardonnera en effet jamais, par la suite, à Mendès France de ne pas l'avoir prévenu des suspicions pesant sur lui.

Poujade sème la panique

Le 12 janvier 1956, aux cris de «Sortez les sortants», 52 députés font leur entrée à l'Assemblée nationale, à Paris... Deux ans plus tard, la V° République «sortira» tout le monde !

Artisans ou commerçants originaires des petites villes et du monde rural, les nouveaux députés se réfèrent à un chef de file charismatique, Pierre Poujade. Il les a lancés à l'assaut de l'Assemblée en négligeant, lui-même, de se faire élire député.

Grève de l'impôt

Tout a commencé deux ans et demi plus tôt quand, le 22 juillet 1953, Pierre Poujade (33 ans), papetier-libraire et conseiller municipal de Saint Céré (Lot), organise la première - et dernière - grève de l'impôt de toute l'histoire républicaine.

L'enfer étant pavé de bonnes intentions c'est, paradoxalement, une amnistie fiscale - celle décrétée par Antoine Pinay en 1952 - qui a provoqué la jacquerie. Subitement désœuvrés, les «polyvalents», comme on les appelle alors, ont en effet concentré leur zèle sur une proie facile : le petit commerce confronté à l'éclosion des premiers drugstores et autres Prisunic.

Les contrôles pleuvent, les redressements et les faillites aussi. On se plaint, on paye, on se suicide. Jusqu'à ce jour d'été de 1953 où, dénonçant la «Gestapo fiscale», Pierre Poujade, dit «Pierrot», prend la tête de 23 commerçants de Saint-Céré menacés d'un contrôle fiscal. Un pour tous, tous pour un : chacun fait de son corps un rempart pour empêcher les agents du fisc d'accéder au magasin de l'autre. Le soir, les fonctionnaires des impôts repartent bredouilles, sous les quolibets.

L'échauffourée de Saint Céré met le feu à la plaine : en quelques semaines, soixante départements connaissent des incidents similaires. On envoie les CRS ; rien n'y fait. La population s'interpose pour protéger ses commerçants ! De Lille à Marseille et de Strasbourg à Bordeaux, le nom de Poujade devient synonyme de résistance au fisc. On le consulte comme un oracle, on requiert sa présence, on se masse pour l'écouter.

Avec l'accent rocailleux de son Lot natal, Pierre Poujade dénonce de meetings en meetings l'exploitation des «petits» et des «bonnes gens» par les «soupiers» de l'«État vampire», la mise en coupe réglée de la «maison France» par des «éminences apatrides» qu'il faut «pendre haut et court».

Commando sans boussole

Quand, le 29 novembre 1954, il fonde l'Union des commerçants et des artisans(UDCA), celle-ci revendique 500.000 adhérents. Et tout naturellement, lorsque le président du Conseil Edgar Faure dissout la Chambre et provoque des élections anticipées, en 1955, elle décide d'aller aux élections sous une étiquette créée ad hoc : Union et Fraternité française (UFF). Pour «instaurer» une dictature comme l'en accusent les communistes et les partis du système, subitement réconciliés face à l'intrus ? Non, pour obtenir une «réforme fiscale» qui permette au petit commerce d'«échapper à sa disparition programmée» !

La droite perd le pouvoir mais la gauche, qui le récupère en envoyant Guy Mollet à Matignon, ne dispose que d'une majorité relative. Les 2,5 millions de voix du mouvement Poujade (11,5% des votants à l'échelon national) ont cassé le jeu : jusqu'au retour au pouvoir du général de Gaulle, aucun gouvernement ne durera, en moyenne, plus de six mois

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F
que de magouilles font les homme politiques
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M
assurément, mais nous avons les dirigeant que l'on mérite, puisque nous les élisons.