Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,
16 Mars 2015
Le 16 mars de l'an 597 avant JC, Jérusalem tombe aux mains de Nabuchodonosor.
Le puissant roi de Babylone reçoit la soumission du royaume de Juda.
Ce royaume était l'ultime survivance du royaume d'Israël. Il a été fondé quatre siècles plus tôt par Saül, David et Salomon.
La ruine du Royaume entraîne l'exil à Babylone d'une bonne partie de sa population.
L'exil, paradoxalement, va fortifier l'attachement des juifs à leur Dieu et à la loi de Moïse.
À lui remonte le monoteïsme rigoureux des juifs et tout ce qui fait la singularité de leur culture.
– Premier siège de Jérusalem : le roi Nabuchodonosor II s'empare de Jérusalem dès son avènement sur le trône de Babylone, en 605 avant JC. Il déporte un certain nombre d'habitants dans sa capitale. C'est la première déportation.
– 2e siège de Jérusalem : le roi de Juda, Joachim, ne supporte pas le protectorat babylonien et complote avec les Égyptiens. Nabuchodonosor revient en force à Jérusalem huit ans plus tard, en 597. Sitôt la ville entre ses mains, il procède à une deuxième déportation, toutefois limitée à la famille du roi de Juda Yoyakîn et à son entourage (officiers de la cour, dignitaires, eunuques). À Babylone, le roi déchu est logé au palais royal.
– 3e siège de Jérusalem : Nabuchodonosor place sur le trône Sédécias, le fils d'un ancien roi de Juda. Mais celui-ci, à son tour, ne tarde pas à intriguer contre son maître et forme même une coalition avec les Égyptiens et les habitants de Tyr. On est en 586 avant JC. Nabuchodonosor prend Jérusalem pour la troisième fois. La répression ne se fait pas attendre. Le roi Sédécias, qui a tenté de s'enfuir par une brèche de la muraille, est capturé près de Jéricho, aveuglé et jeté au cachot en Babylonie cependant que ses fils sont mis à mort.
Lors de cette troisième occupation, le prestigieux Temple de Salomon est détruit de même que l'Arche d'Alliance qui contenait les Tables de la Loi sur lesquelles étaient gravés les Dix Commandements (voir le film de Steven Spielberg : Indiana Jones et l'Arche perdue ;-). Toute la population juive de Jérusalem est chassée du pays. C'est la troisième déportation.
Une bonne partie des proscrits sont emmenés en Mésopotamie.
D'autres s'établissent autour de la Méditerranée et font souche jusqu'en Afrique du nord, formant la première diaspora.(*)
Avec la prise de Jérusalem par Nabuchodonosor, c'en est fini de l'indépendance d'Israël pour... 2500 ans, jusqu'à la résurrection de l'État hébreu et de la langue du même nom au XXe siècle de notre ère (si l'on met à part l'autonomie du royaume de Judée sous les Asmonéens ou Maccabées, de 175 avant JC à la conquête romaine).
Les prophètes hébreux de l'époque, tels Jérémie et Ézéchiel, voient dans l'exil de Babylone la sanction méritée par le peuple hébreu pour avoir désobéi à Dieu.
À Babylone, cependant, les Juifs gagnent en prospérité et la religion Israélite s'affermit.
Au bout de cinquante ans, Cyrus 1er, le Grand Roides Perses, conquiert la Babylonie et une partie de la diaspora choisit de retourner en Judée tout en demeurant sous la tutelle des Perses.
Les Juifs de retour de Babylone reconstruisent le Temple dès 516 avant JC. À l'image de leurs cousins de Samarie, ils adoptent la langue akkadienne (ou araméenne) comme langue d'usage. Leur langue ancestrale, l'hébreu, reste employée pour la liturgie.
Vers 440 avant JC, en présence du gouverneur Néhémie, le sacrificateur Esdras lit solennellement les livres de la Loi de Moïse, «prescrite par l'Éternel à Israël». De ce jour, ces cinq premiers livres de la Bible, ou Pentateuque(du grec penta, cinq, etteukhos, livre) deviennent la loi de l'État.
Un siècle plus tard, l'empire perse s'effondre sous les coups que lui porte le Macédonien Alexandre le Grand. «Alexandre avait régné douze ans quand il mourut. Ses officiers nobles prirent le pouvoir chacun dans son fief», ainsi que le rappelle le premier livre des Maccabées, dans la Bible. «Tous ceignirent le diadème après sa mort et leurs fils après eux durant de longues années.»
La Palestine passe comme l'Égypte sous la tutelle des Lagides, descendants de Lagos, général d'Alexandre, puis en 198 avant JC sous la tutelle des Séleucides de Syrie, descendants de Séleucos.
Sous le règne de ces souverains hellénistiques de langue grecque, les prêtres du temple de Jérusalem codifient les rites religieux dans l'un des futurs livres de la Bible: le Lévitique. Des scribes laïcs complètent par ailleurs les récits des origines du peuple juif dans le livre dit: le Deutéronome.
Les écrits bibliques prennent leur forme définitive et sont traduits en grec par les«Septante» (72 Sages) à Alexandrie (entre 301 et 150 avant JC).
La tradition juive garde cependant un mauvais souvenir du roi Antiochus Epiphane qui détourne beaucoup de Juifs de leurs coutumes.
De jeunes Juifs «branchés» osent même bâtir à Jérusalem un gymnase (I Maccabées, 1, 14), autrement dit un lieu où l'on pratique des exercices sportifs en étant nus !
C'est un défi à la pudeur coutumière des habitants.
À la suite d'un soulèvement populaire, les Maccabées (ou Asmonéens) restaurent l'autonomie du pays sous un régime théocratique (175-134).
Ils rétablissent les rites religieux juifs dans leur pureté.
(*)Le terme diaspora est un mot de grec ancien qui désigne la dispersion d'une communauté ethnique ou d'un peuple à travers le monde. Les premières diasporas sont les diasporas grecques de l'Antiquité : ainsi la diaspora phocéenne (de la cité de Phocée) fonda Massalia vers -600 (future Marseille).
À l'origine, ce terme ne recouvrait que le phénomène de dispersion proprement dit. Aujourd'hui, par extension, il désigne aussi le résultat de la dispersion, c'est-à-dire l'ensemble des membres d'une communauté dispersés dans plusieurs pays.
Le mot fut d'abord employé pour la diaspora juive, comme l'indiquent l'encyclopédie Larousse et le dictionnaire du CNRTL.
Pour le Larousse, lorsqu'il est utilisé avec une majuscule, il désigne uniquement la diaspora juive.
Le terme a ensuite été repris au xxe siècle pour désigner d'autres communautés : la diaspora russe, la diaspora arménienne, la diaspora irlandaise, la diaspora kurde, la diaspora portugaise, la diaspora italienne, la diaspora grecque, la diaspora bretonne, la diaspora africaine, la diaspora chinoise, la diaspora palestinienne, la diaspora libanaise (voir aussi diaspora arabe), la diaspora marocaine, diaspora algérienne, la diaspora coréenne, la diaspora tibétaine, ou encore la diaspora québécoise. Le nombre de personnes en situation de diaspora n'est pas connu précisément, mais il peut être estimé à 600 millions, soit 10 % de l'humanité.
Le rapport de la Commission globale sur les migrations internationales (ONU) évalue à 200 millions le nombre de migrants (Rapport de 2005).
On peut multiplier par trois ce chiffre pour évaluer le nombre de diasporiques, citoyens ou non des pays d'accueil.