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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

ça s'est passé un... 12 mars...

ça s'est passé un... 12 mars...

Voici les trois évèments que je vous ai choisis pour le 12 mars...

12 mars 1832: première pointes à l'Opéra

12 mars 1854 : Alliance contre la Russie

12 mars 1938 : Anschluss de l'Autriche

Le 12 Mars 1832 A la pointe du progrès

Maria Taglioni est la première ballerine à danser sur des pointes à l'Opéra de Paris pour une représentation de la Sylphide. Le chorégraphe n'est autre que son père. Ils lancent le ballet romantique plein d'arabesques gracieuses et de sauts. Elle sera aussi la première à porter un "tutu", une robe de mousseline légère qui s'arrête à 30 centimètres du sol. S'il est encore loin de celui que l'on connaît à l'heure actuelle, il permet de libérer les danseuses jusqu'alors engoncées dans des costumes qui entravent leurs mouvements. Les pointes et le tutu vont transformer le ballet.

12 mars 1854 : Alliance contre la Russie

 

Le 12 mars 1854, la France et le Royaume-Uni concluent un traité d'alliance avec la Turquie, déjà en guerre avec la Russie. Le 27 mars suivant, elles déclarent à leur tour la guerre à la Russie sur un prétexte quelque peu ridicule. C'est le début de la guerre de Crimée, ainsi dénommée d'après le lieu principal où vont se dérouler les hostilités : la presqu'île de Crimée et sa capitale Sébastopol, au nord de la mer Noire. 

C'est là que, finalement, choisissent de débarquer les corps expéditionnaires français et anglais. Engagées dans des offensives brouillonnes et mal commandées, les troupes vont souffrir tous les maux pendant deux ans, dans une sorte de répétition de la Grande Guerre (1914-1918).

La guerre de Crimée clôt une longue période de paix et de prospérité, inaugurée par le Congrès de Vienne (1815) et comme rarement l'Europe en a connue.

Une querelle surréaliste

À l'origine de la guerre se situe une querelle surréaliste à... Bethléem, en Palestine, région ottomane. 

Les moines latins qui partagent la garde de la basilique de la Nativité avec les moines grecs orthodoxes soupçonnent ceux-ci d'avoir fait disparaître une étoile décorative dotée d'une inscription en latin.

Nicolas Ier de Russie (6 juillet 1796 - 2 mars 1855), 1856, musée de l'Ermitage, Saint-PétersbourgPar routine, les diplomates français, qui sont censés protéger les chrétiens latins d'Orient, relaient leur protestation auprès de la Sublime Porte, le gouvernement du sultan. Là-dessus, à Paris, le roi Louis-Philippe 1er est renversé. À sa place s'installe une Seconde République avec un gouvernement de plus en plus conservateur au fil des mois.

Dans le souci de séduire les électeurs catholiques, le gouvernement républicain relance les protestations auprès du sultan en 1850.

Par un excès de zèle, le général Ducos Lahitte, ministre des Affaires étrangères, demande aux Turcs de rétablir les religieux latins dans leurs droits en remontant jusqu'à la capitulaire de 1740 qui leur a confié la garde des Lieux Saints de Jérusalem et Bethléem. Devant cette surenchère, le tsar Nicolas 1er, qui défend les orthodoxes, s'insurge et exige du sultan le retour au statu quo ante.

En 1852, la « crise des Lieux Saints » semble étouffée quand soudain, le consul de Russie à Jérusalem reçoit l'ordre de quitter la ville avec éclat. C'est que le tsar juge la situation propice pour régler une bonne fois pour toutes la « Question d'Orient ». Il  tente de s'assurer des alliances en Europe.

Le tsar joue à quitte ou double

Le 9  janvier 1853, dans un bal de Saint-Pétersbourg, Nicolas 1er suggère à l'ambassadeur britannique de régler la succession de l'empire ottoman qu'il qualifie d'« homme malade de l'Europe ». À lui les Balkans et le contrôle des détroits (les Dardanelles et le Bosphore) ; à Londres l'Égypte et la Crète. Mais l'Angleterre repousse son offre par crainte que la Russie n'acquière trop d'influence en Méditerranée et en Orient.

Dépité, le tsar réclame que l'Europe et le sultan lui reconnaissent au moins un protectorat sur tous les chrétiens orthodoxes de l'empire ottoman. Mais cela reviendrait à placer les Balkans, en majorité chrétiens, sous sa tutelle, et le sultan, poussé par son opinion publique, s'y refuse.

Nicolas 1e décide alors de jouer en solo, en postulant sur la mésentente entre Français et Anglais. 

Le 1er juillet 1853, son armée pénètre en Moldavie et Valachie (la Roumanie actuelle), provinces sous suzeraineté ottomane, et atteint le Danube. Le sultan Abdul-Medjid 1er ne peut faire moins que de déclarer la guerre au tsar. Mais sa flotte est défaite le 30 novembre à Sinope, en mer Noire.

Le tsar n'en reste pas là. Il profite de l'occasion pour combattre les tribus insoumises du Caucase, en particulier les Tchétchènes regroupés autour du prince (ou imam) Chamyl. Il engage aussi des tractations avec le chah d'Iran, rival traditionnel du sultan, et reçoit des messages de sympathie des... États-Unis. 

L'empereur des Français, qui avait proclamé à son avènement : « L'Empire, c'est la paix ! », se voit contraint d'intervenir pour préserver l'équilibre international. Il se rapproche de Lord Aberdeen, Premier ministre britannique. Les deux hommes d'État font alors cause commune avec le sultan. Ils engagent leur flotte dans la mer Noire dès le 3 janvier 1854 puis déclarent la guerre au tsar.

L'empire d'Autriche, grand rival de la Russie, veut bien rester neutre à la demande de celle-ci mais c'est à la condition que le tsar retire ses troupes de Moldavie et Valaquie, des provinces sur lesquelles Vienne a aussi des visées.

En janvier 1855, alors que les hostilités ont déjà débuté dans la presqu'île de Crimée, le royaume de Piémont-Sardaigne se joint symboliquement à l'alliance franco-britannique, simplement dans l'espoir d'être plus tard assisté dans ses projets de guerre contre l'Autriche.

4 février 1536Capitulations entre François 1er et Soliman le Magnifique


Le 4 février 1536, François 1er signe le traité des Capitulations avec le sultan Soliman le Magnifique. Il offre aux navires battant pavillon français le privilège de commercer avec toutes les côtes de l'empire turc, ce qui va assurer la prospérité de Marseille. Il confie aussi au roi de France la protection des Lieux Saints et des chrétiens de l'empire.

Ce traité, destiné à prendre de revers l'empereur Charles Quint, atteste que l'intérêt national l'emporte désormais sur la solidarité des chrétiens face aux menaces ottomanes. L'empire turc est un État comme un autre, avec lequel on s'allie, on fait la guerre et on commerce en fonction des intérêts de chacun. Le traité des Capitulations restera en vigueur jusqu'à la Première Guerre mondiale.

Hérodote.com

12 mars 1938 : Anschluss de l'Autriche

 

À l'aube du samedi 12 mars 1938, l'armée allemande franchit les postes frontières autrichiens.

Vingt ans après sa défaite dans la Grande Guerre, l'Allemagne se fait à nouveau conquérante. Sans tirer un coup de feu, elle annexe la petite Autriche qui avait jusque-là résisté à ses pressions.

André Larané

L'Anschluss (1938)

Le pari perdu de Dollfuss

Les visées de l'Allemagne sur l'Autriche remontent à la fin de la Grande Guerre.

La petite république d'Autriche, rescapée de l'empire austro-hongrois, se caractérise comme l'Allemagne voisine par une grande homogénéité linguistique. Ses sept millions d'habitants parlent allemand, même si beaucoup, surtout à Vienne, la capitale, sont issus des diverses communautés de l'ancien empire : Hongrois, Slaves, Italiens, Juifs orientaux....

Dès la fin de la Première Guerre mondiale, beaucoup d'Allemands et d'Autrichiens songent fort naturellement à réunir les deux pays. Mais cette perspective leur est formellement interdite par l'article 88 du traité de paix de Saint-Germain-en-Laye du 10 septembre 1919, imposé par les vainqueurs à l'Autriche.

L'Autriche se fait peu à peu à l'idée de vivre séparée de sa puissante voisine. En 1932, elle succombe à la séduction d'un jeune chancelier d'extrême-droite, Engelbert Dollfuss (40 ans).

Déçu par le régime parlementaire et sensible aux réalisations de Mussolini, Dollfuss se rapproche de celui-ci pour mieux résister à la pression de Hitler. Il combat sans état d'âme les militants nazis de son pays et n'hésite pas à les enfermer dans des camps ! Mais le chancelier est assassiné le 25 juillet 1934 par des nazis autrichiens commandités par Hitler.

Le drame survient à peine plus d'un an après la prise de pouvoir de celui-ci. À midi, 154 membres des SS Standarte revêtus d'uniformes militaires autrichiens font irruption dans la Chancellerie et tirent à bout portant sur Dollfuss, le blessant mortellement. Dans le même temps, d'autres nazis s'emparent de la radio et annoncent la... démission du chancelier.

Le putsch échoue du fait de la maladresse de ses auteurs. Les forces gouvernementales, aux ordres du docteur Kurt Schuschnigg, arrêtent les assassins. 13 d'entre eux seront plus tard pendus.

Hitler assiste au festival annuel de Bayreuth quand il reçoit confirmation de la mort de Dollfuss. Dans le même temps, à Rome, Mussolini éclate dans une colère noire. LeDuce, au summum de sa popularité, ne tolère pas que l'Allemagne étende son territoire jusqu'à la frontière italienne. Il envoie quatre divisions vers le col du Brenner, entre l'Italie et l'Autriche, et se rend en personne à Vienne pour manifester son soutien aux Autrichiens.

Mussolini encourage qui plus est les juifs italiens à participer au boycott économique de l'Allemagne et, le 6 septembre 1934, étale sa colère au cours d'une allocution publique : « Trente siècles d'histoire nous permettent de contempler avec une méprisante pitié les doctrines d'outre-Alpes, soutenues par les descendants des hommes qui ne savaient pas écrire lorsque Rome avait César, Virgile et Auguste » (*).

Le Führer ravale son dépit et reporte à plus tard l'Anschluss (le « rattachement » de l'Autriche) dont rêvent depuis un siècle les nationalistes allemands et autrichiens.

Vers la mise au pas de l'Autriche

Le docteur Kurt Schuschnigg, nouveau chancelier de l'Autriche, assiste à la montée des mouvements nazis, activement soutenus par Hitler et son ambassadeur à Vienne, l'ineffable Franz von Papen, politicien inconsistant qui avait cru manipuler Hitler avant que celui-ci ne s'empare de la totalité du pouvoir.

Les rapports de force évoluent brutalement en 1936. Mussolini, mis au ban des gens civilisés suite à l'invasion de l'Ethiopie, se rapproche contraint et forcé de Hitler. Il soutient avec lui la rébellion du général Franco en Espagne...Il n'est plus en situation de lui refuser l'Anschluss.

La même année, le gouvernement français reste inactif face à la remilitarisation de la Rhénanie par Hitler. Cette entorse aux traités internationaux survient le 7 mars 1936, un an après le rétablissement en Allemagne de la conscription obligatoire, en violation du traité de Versailles.

Rassuré sur ses arrières, le Führer revient donc à l'Autriche. Le 12 février 1938, il convoque Schuschnigg dans son nid d'aigle de Berchtesgaden, le Berghof. Il exige du malheureux chancelier qu'il cesse toute poursuite contre les militants nazis qui sèment le désordre dans le pays et qu'au surplus, il confie le ministère de l'Intérieur et de la Sécurité à un nazi notoire, l'avocat viennois Arthur Seyss-Inquart, le ministère de la Guerre revenant quant à lui à un sympathisant nazi, Glaise-Horstenau.

Foule saluant Adolf Hitler lors de l'Anschluss, mars 1938 (crédit photographique : Mémorial de la Shoah/CDJC)Le mardi 15 février, après trois jours de réflexion, le chancelier et le président de la République autrichienne, Wilhelm Milkas, s'inclinaient devant les exigences du Führer. Le nazi Seyss-Inquart prend les rênes de la police.

En occupant enfin l'Autriche, le 12 mars, Hitler se prévaut du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes (sic). Le surlendemain de l'entrée de ses troupes allemandes dans son pays natal, il proclame officiellement l'Anschluss depuis une tribune dressée face à la Hofburg, le palais impérial de Vienne. Rebaptisée Ostmark (Marche de l'Est), l'Autriche est placée sous l'autorité duGauleiter (chef de région) Josef Bürckel.

Le rattachement est avalisé le 10 avril 1938 par un référendum qui recueille plus de 99% de votes favorables parmi les Autrichiens.

 
 

Un chancelier aux convictions trempées
Engelbert Dollfuss, chancelier autrichienIssu d'une famille paysanne profondément catholique, Engelbert Dollfuss est réformé au début de la Grande Guerre en raison de sa petite taille (1,51m). Surmontant sa déception, il s'engage comme volontaire et obtient les galons de lieutenant en combattant les Italiens.
De retour dans la vie civile, il se lance dans la politique au sein d'un parti « social-chrétien » et se fait le héraut d'un État autoritaire et conservateur.
C'est ainsi qu'il est appelé à la chancellerie (la direction du gouvernement) le 20 mai 1932 par le président de la République. Il y gagnera le sobriquet de« Millimeternich », par allusion à sa petite taille et à son illustre prédécesseur Metternich.

Chancelier Engelbert Dollfuss - Les juifs de Vienne sont astreints à nettoyer les trottoirs (humiliations).Chancelier Engelbert Dollfuss - Les juifs de Vienne sont astreints à nettoyer les trottoirs (humiliations).

Chancelier Engelbert Dollfuss - Les juifs de Vienne sont astreints à nettoyer les trottoirs (humiliations).

Bons élèves de l'antisémitisme
Les Autrichiens, mûs par un antisémitisme plus ancien qu'en Allemagne, se montrent particulièrement zélés dans la chasse aux 190.000 juifs du pays. Sitôt l'Anschluss consommé, les juifs de Vienne sont astreints à nettoyer les trottoirs et à les débarrasser des inscriptions antinazies. Après ce hors-d'oeuvre, les persécutions dépassent très vite en violence celles qu'avait jusque-là connues le « vieux » Reich.
Notons que Heydrich, chef des services de sécurité allemands, crée sur place, dès 1938, un centre d'émigration des Juifs pour que les Juifs les plus riches cofinancent l'émigration de leurs coreligionnaires plus pauvres. C'est à Eichmann qu'est confiée l'opération, avec pour résultat l'émigration de 50.000 juifs autrichiens en quelques semaines. En dix-huit mois, 150.000 émigrent, soit 60% des juifs autrichiens.

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Y
at the.
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M
Très sympa cette approche des premiers bals de l'Opéra ! On apprend décidément beaucoup de choses avec toi!
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M
Merci pour ton appréciation.
F
les juifs ont été tjs pointés du doigt et cela continue encore aujourd'hui
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M
Oui malheureusement.