Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,
6 Avril 2015
6 avril 46 av. J.-C. : Victoire de César à Thapsus
Le 6 avril de l'an 46 avant JC, les troupes de Jules César battent celles de Pompée à Thapsus. La fin de la première guerre civile annonce à Rome la ruine des institutions républicaines.
6 avril 1199 : Richard Coeur de Lion tué au siège de Châlus ; Jean sans Terre lui succède
Le 6 avril 1199, Richard Coeur de Lion est blessé et meurt au cours du siège du château de Châlus, au centre de la France. Le roi d'Angleterre s'est montré en toutes occasions un piètre politique, roulé par l'empereur d'Allemagne, le roi de France ou ses propres barons. Qu'importe, la postérité indulgente a gardé le souvenir d'un guerrier chevaleresque et vigoureux. La légende de Robin des bois a aussi contribué à sa popularité posthume.
6 avril 1793 : Création du Comité de Salut public
Le 6 avril 1793, la Convention crée le Comité de Salut public. À la suite de la défaite de Neerwinden et des insurrections royalistes, ce nouveau gouvernement révolutionnaire dirigé par Maximilien de Robespierre prend sans tarder des mesures d'urgence. C'est notamment l'envoi de représentants en mission aux armées et la levée en masse. Carnot lève 14 armées et 800.000 hommes. Quinze mois plus tard, la victoire de Fleurus efface Neerwinden.
6 avril 1944 : La Gestapo investit la maison d'Izieu
Créée en 1943 pour accueillir des enfants juifs clandestins, la Maison d'Izieu, dans le village du même nom, dans l'Ain, est investie le 6 avril 1944 par la Gestapo de Lyon, sous le commandement de Klaus Barbie.
Les Allemands arrêtent 44 enfants et leurs sept éducateurs. Seul un adolescent arrive à s'échapper. 42 enfants et cinq adultes seront gazés à Auschwitz-Birkenau. Deux adolescents et le directeur seront fusillés en Estonie. Des sept éducateurs, une seule personne reviendra d'Auschwitz.
Barbie, par ailleurs responsable de l'arrestation de Jean Moulin, après une longue cavale en Bolivie, sera condamné pour crime contre l'humanité à Lyon, en 1987.
Le 6 avril 1992, Sarajevo, capitale de la Bosnie-Herzégovine, est le théâtre d'une grande manifestation pacifique. Mais des franc-tireurs serbes tirent dans la foule. Alors commence le long siège de Sarajevo par l'armée yougoslave.
C'est la dernière étape de la guerre engagée par Slobodan Milosevic, qui mènera au démembrement complet de la Yougoslavie, avec l'indépendance des Républiques fédératives de Slovénie, Croatie, Bosnie-Herzégovine, Macédoine et Monténégro, ainsi que du Kossovo (ou Kosovo)...
C'est le début de la guerre de Bosnie, qui va endeuiller l'Europe et renouer avec les mauvais souvenirs des deux guerres mondiales.
Le 15 janvier 1992, la Communauté européenne a reconnu l'indépendance de la Croatie et de la Slovénie pour couper court à la guerre menée par les Serbes contre ces républiques dissidentes de la fédération yougloslave. La petite république de Macédoine, au sud de la Yougoslavie, est devenue entre-temps indépendante dans l'indifférence générale.
Chacun attend le tour de la Bosnie-Herzégovine. Cette république est une Yougoslavie en réduction, avec une population qui se partage à parts presque égales entre musulmans de langue serbo-croate, Croates catholiques et Serbes orthodoxes.
À Sarajevo même, on ne compte plus les mariages intercommunautaires et la cohabitation paraît aller de soi... jusqu'au 28 mars 1992, quand des nationalistes serbes proclament une République serbe de Bosnie-Herzégovine.
Le 6 avril 1992, tandis que la Communauté européenne reconnaît l'indépendance de la Bosnie-Herzégovine, la capitale de la république est le théâtre d'une grande manifestation pacifique.
Des milliers de Bosniaques brandissent à Sarajevo le portrait du défunt Tito et en appellent à la tolérance.
Mais des franc-tireurs à la solde d'un psychiatre ultranationaliste, Radovan Karadzic, tirent dans la foule.
La première victime est une étudiante de 24 ans, Suada Dilberovic. Elle tombe sur le pont qui porte aujourd'hui son nom.
Alors commence le long siège de Sarajevo par l'armée serbe de Milosevic, sous les ordres d'un officier serbe charismatique et brutal, Ratko Mladic, fils d'un tchetnik(résistant à l'occupation allemande) exécuté par des oustachis(combattants croates à la solde des nazis).
«Ouvrez le feu. Tirez. Tirez. Il faut les rendre fous», telle est la consigne de Mladic à ses canonniers postés dans les hauteurs autour de la ville. Dans les trois ans qui suivent, le siège va faire 12.000 victimes parmi les 200.000 habitants de la ville et laisser des séquelles durables.
La guerre de Bosnie se traduit par des cruautés sans nom. Les Serbes ouvrent des camps de concentration et systématisent la terreur. Les Musulmans et les Croates leur rendent la pareille. On évalue à 100.000 le nombre de morts de cette guerre sur une population de 4 millions d'habitants. La moitié de la population est déplacée ou exilée.
C'est de l'ouest que surgit l'espoir avec l'élection de Jacques Chirac à la présidence de la République française ! Rompant avec la mansuétude de son prédécesseur à l'égard du président serbe Milosevic, le président et son ministre des Affaires étrangères Alain Juppé prennent fait et cause pour les Bosniaques.
Ils proposent la constitution d'une Force de réaction rapide. Celle-ci est créée par l'ONU le 15 juin 1995 et intervient dès juillet en Bosnie contre les Serbes. L'OTAN elle-même engage des frappes aériennes brutales sur la Serbie, en représailles de l'agression.
Le 14 septembre 1995, en dépit de plusieurs sursauts et massacres, dont celui de Srebrenica (8.000 morts), les Serbes doivent reconnaître leur défaite. Sarajevo peut à nouveau respirer. Mais la ville est en bonne partie détruite et l'on déplore en particulier l'incendie de sa bibliothèque historique, réceptacle d'une très belle collection d'ouvrages anciens.