Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,
17 Avril 2015
Sève miraculeuse,
S’abreuve d’espoir.
Du fond de ma souffrance,
De ce désespoir.
Naît ce bonheur guérisseur,
Sur le fond de cette nuit noire.
Elle ondoie la fleur du rêve,
La cajoleuse,
Elle tournoie
Comme la pie voleuse,
D’un mystère,
Venue de la frileuse.
Mon âme roule sur ce doux délice
Elle s’enveloppe d’une tendre malice,
S’activant devant un feu d’artifice.
Près d’une délicieuse fontaine en réglisse
Tous ces rêves la tapissent.
Sans pour autant y avoir vice
L’aurore enflamme le ciel
Le jour, se fait de miel
il n’y a pas son pareil
Dans le rêve des merveilles.
De trouver au réveil
Ce délicieux met des abeilles
Tombe, tombe la pluie,
Où le sol goudronné reluit
En se cachant sous le parapluie.
Les souvenirs meurent d’ennui.
Bien qu’il ne fasse pas nuit,
Le ciel sombre glisse sans bruit.
La belle de nuit s'épanoui
Elle ondule, au gré du vent
Ainsi elle évite le cambouis.
D’une voiture vrombissante
Sans savoir vivre la tonitruante
De surcroit est puante
Avec son air de fille inouïe
Elle se délecte pour un oui
Qui ne fait pas une ouïe,
Mais banalement en jouit.
Seule son odeur se réjouit
Ainsi va la vie de cette inouïe.
Ce rêve me ramène
A ce printemps sans gêne
Cet été délicat à Jérusalem
Ce feu d’automne et son diadème
L’hiver et son manteau blanc son emblème
Ces années où la jeunesse fut sans problème
Je rêve oui je rêve d’une crème glacée
De fraise et de vanille émincée
Couchée sur un lit froncé
De macarons rose et café glacé
Ce n’est pourtant pas la panacée
Je la savoure, la délecte sans problème.
La dentelle de l’abat-jour
Renvoie à ce doux rêve d’un jour
La rosée s’efface avec le jour
Pour que ce soit plus court
La fleur du ciel parcourt
La destinée sans discours.
La nuit flirte avec la lune
Le nez en l’air humant la brume.
Le maréchal ferrant frappe l’enclume.
Le pêcheur enlève l’écume.
Les étoiles filent et fument
Les souvenirs s’exhument.
De cet amour né l’histoire du nu
La galaxie des poètes rêve aux nues
Elle entraine son armée d’ingénue
Notre regard s’y promène sans retenue
Cherchant infatigablement son contenu
Sans y être vue, ni reconnue.
Dans ce songe la sève de deux corps
Prend un tournant brûlant d’effort
Ils y trouvent le grand confort,
Dans ces nuages moelleux blanc et or
Ils ont la récompense du réconfort
Dans cet immense océan d'or.
Je m'abandonne au soleil,
Sur la plage des merveilles
Les yeux fermés s’émerveillent.
Puis à l'aube enfin je m'éveille
Le feu des caresses s’enraye
Dans les songes du sommeil
Au réveil tout disparait, je suis endeuillé.
De ces vagues rêveuses imprégnées
Du guide de la destinée ensoleillée,
De cet amour unissant l’effeuillé
Au divin plaisir de l’estampillé
Du large infini du fruit de la veillée.
Monique Macalou
Juin 2009