Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Ils sont nés un 11 avril...

Ils sont nés un 11 avril...
Ils sont nés un 11 avril...
Ils sont nés un 11 avril...

Jean Lannes

11 avril 1769 à Lectoure - 31 mai 1809 à Vienne (Autriche)

De par son destin tragique et sa carrière exceptionnelle, le maréchal Lannes, duc de Montebello, est une des figures militaires les plus passionnantes de la période révolutionnaire et napoléonienne...

Frédéric Le Play

11 avril 1806 à La Rivière-Saint-Sauveur (Calvados, France) - 13 mai 1882 à Paris

Frédéric Le Play est le précurseur de la sociologie. Il fut aussi le premier économiste à se pencher sur la condition ouvrière.

Jean Lannes (1769 - 1809)

Le «Roland de la Grande Armée» 

Un destin militaire au firmament de la gloire

Fils d'un garçon d'écurie, Jean Lannes est né en 1769 dans un petit village du Gers. La Révolution va lui ouvrir la porte d'un destin militaire exceptionnel. En 1793, il répond à l'appel de la patrie en danger et s'engage avec enthousiasme dans un bataillon de volontaires du Gers. Grâce à son courage exceptionnel et à ses talents de chef militaire, son ascension est fulgurante : il est fait général de brigade dès 1796 puis général de division en 1799.

Durant ces années, il sert en Italie sous les ordres de Bonaparte où il participe activement aux succès du futur empereur. À Lodi, et à la bataille d'Arcole, il se jette sur les lignes ennemies pour encourager ses hommes à aller de l'avant. Blessé par deux balles, il refusera pour autant d'arrêter de se battre.

Bonaparte décide d'emmener en Égypte ce chef courageux qui a gagné dans les plaines italiennes le surnom de «Roland de l'armée d'Italie». En 1799, Il est grièvement blessé lors du siège de Saint Jean d'Acre puis à la bataille d'Aboukir, où son courage est exceptionnel.

Au retour d'Égypte, il participe activement aux préparatifs du coup d'état du 18 brumaire. Quelques mois plus tard, la deuxième campagne d'Italie commence et le nouveau régime est menacé. Lannes va encore une fois s'illustrer lors des victoires de Montebello (ce qui lui vaut le titre de duc de Montebello quelques années plus tard sous l'Empire) et de Marengo.

Ces succès affermissent le pouvoir du nouveau Premier Consul. En récompense de ceux-ci, il est nommé commandant de la garde consulaire par Bonaparte, récompensant ainsi un de ses plus brillants officiers, mais également le soldat devenu ami.

De guerre lasse...

Le 19 mai 1804, après un court intermède comme ambassadeur au Portugal, il est désigné «Maréchal d'Empire» avec dix sept autres généraux. Lannes participe alors à tous les succès du nouvel Empire français. À Austerlitz, le maréchal s'illustre en commandant l'aile gauche durant la bataille. Pendant la campagne de Prusse en 1806, il bat le prince Louis de Prusse à Saalfeld et manœuvre brillamment le centre du dispositif lors de l'éclatante victoire de Iéna. En 1807, la guerre se poursuit contre les russes, et c'est à Friedland qu'il s'illustre lors d'une des plus grandes victoires de l'Empire.

Malgré ces succès, les combats incessants font naître, chez ce grand soldat, un véritable dégoût de la guerre qu'il ose exprimer ouvertement. Ce sentiment s'accentue en 1808 quand il est missionné en Espagne, par l'Empereur, pour combattre dans une des plus terribles et sanglantes guerre de l'Empire.

Toujours intrépide, il est vainqueur à la bataille de Tudela et mène le siège de Saragosse. Il écrit alors à sa femme : «Quel métier que celui que nous faisons ici ! Saragosse ne sera bientôt plus qu'un tas de ruines.» Puis plus tard à Napoléon :«Cette guerre me fait horreur.» L'année suivante, peu de temps avant sa mort, il écrit même : «Je crains la guerre, le premier bruit de guerre me fait frissonner (...). On étourdit les hommes pour mieux les mener à la mort.»

Embourbé dans les affaires d'Espagne, l'Empire est affaibli et l'Autriche décide de profiter de cette faiblesse pour prendre sa revanche.

La mort d'un géant

En 1809, s'ouvre alors une nouvelle campagne, la dernière de Lannes qui y laissera la vie lors de la bataille d'Essling (21 et 22 mai 1809) après s'être encore illustré lors du siège de Ratisbonne.

Alors que la bataille d'Essling se termine victorieusement après des combats particulièrement difficiles, le maréchal arpente le champ de bataille en compagnie de son ami le général Rouzet.

Soudain, une balle atteint ce dernier qui s'écroule mortellement touché.

Bouleversé, Lannes s'écrie«Ah, cet affreux spectacle me poursuivra donc toujours ?», puis s'éloigne et s'assoit sur un petit monticule où il est alors lui-même touché aux jambes par un boulet autrichien.

La blessure est grave : il est amputé de la jambe gauche.

Malgré cette intervention, il agonise pendant plusieurs jours avant de mourir le 31 mai 1809.

Peu de temps avant sa mort, Napoléon, ému, a recueilli les dernières paroles de cet ami frère d'armes. De Sainte-Hélène , il lui rendra un dernier hommage : «Lannes, le plus brave de tous les hommes... était assurément un des hommes au monde sur lesquels je pouvais le plus compter... L'esprit de Lannes avait grandi au niveau de son courage, il était devenu un géant».

Frédéric Le Play (1806-1882)

Au service de la classe ouvrière

Frédéric Le play est né le 11 avril 1806 à La-Rivière-Saint-Sauveur (Calvados) et mort le 13 mai 1882 à Paris. Il figure parmi les fondateurs de la sociologie et ses recherches sur les structures familiales guident le travail actuel de l'historien Emmanuel Todd.

Sociologue  et économiste aux fortes convictions chrétiennes, Frédéric Le Play (1806-1882) s'est le premier penché sur la condition ouvrière.

L'historien et sociologue Emmanuel Todd ne cache pas sa dette à son égard, concernant ses travaux sur les structures familiales.

A l'écoute des ouvriers

Reçu Major (1er) à l'École Polytechnique, Frédéric Le Play devient ingénieur des Mines. Le jeune homme se prend de passion pour le monde ouvrier et voyage à travers toute l'Europe, à pied le plus souvent, pour étudier les conditions de vie des travailleurs, en particulier des mineurs, au début de la Révolution industrielle.

C'est ainsi qu'il publie en 1855 un livre monumental : Les Ouvriers européens, et en 1864 La Réforme sociale.

La période se prête à ce genre d'études. On est sous le Second Empire et, de Napoléon III à Victor Hugo en passant par les peintres Daumier et Millet et le romancier Eugène Sue, les élites françaises et européennes sont sensibles aux drames de la condition ouvrière et en quête de solutions.

Notons que cette compassion ne va pas durer. Paradoxalement, elle se muera en crainte et mépris à la fin du XIXe siècle, sous la IIIe République.

C'est ainsi que le romancier Emile Zola analysera la condition ouvrière à la manière dont un entomologiste examine les insectes. Quant aux Peintres impressionnistes, en vogue dès les années 1870, ils préfèreront les sujets bucoliques aux sujets sociaux.

Le christianisme contre 1789

Frédéric Le Play, précurseur de la sociologie, s'attache dans ses enquêtes de terrain à l'observation minutieuse d'un petit nombre de faits et en tire des analyses de valeur générale. Il en vient à considérer que les conflits sociaux sont dus aux malentendus idéologiques résultant de la Révolution française. Il condamne les «faux dogmes» de 1789 et des «Lumières» sur la bonté originelle de l'homme et l'égalité naturelle. Il condamne pareillement l'idée selon laquelle l'harmonie sociale peut être rétablie par l'action de l'État et la Révolution sociale.

A ces principes qui imprègnent la pensée traditionnelle de gauche, il oppose une conception qui met en avant la responsabilité individuelle, l'éthique et le droit comme fondements de l'harmonie sociale.

Frédéric Le Play plaide par ailleurs pour une société démocratique, un régime parlementaire, une économie libre-échangiste ouverte sur le monde et une activité stimulée par la concurrence.

Familles, je vous aime !

Le Play en vient au fil de ses analyses à considérer la famille comme le fondement des sociétés humaines et leur principal ressort.

Il préconise des entreprises organisées sur le modèle familial et fixe à l'État la mission de préserver avant tout ce modèle, selon les principes édictés dès la haute Antiquité (les Dix Commandementsou Décalogue transmis par Moïse au  peuple hébreu).

Il recommande pour les entreprises du monde industriel une organisation patriarcale inspirée du modèle familial traditionnel.

Cette idée, qui n'est pas la meilleure de son oeuvre, sera reprise par la droite sociale et par exemple l'Action française, un mouvement royaliste influent au début du XXe siècle.

On en retrouvera l'inspiration dans le "corporatisme" de l'Italie de Mussolini.

Un parcours exemplaire

Frédéric Le Play commence sa vie professionnelle en enseignant à l'École des Mines. Il est chargé de réorganiser les mines de l'Oural en 1850.

Couvert d'honneurs, il devient conseiller d'État en 1855 puis sénateur de 1867 à 1870 à la fin du Second Empire. Jusqu'à sa mort, le 5 avril 1882, il reçoit à sa table des gens de tous horizons.

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
F
c'est là que l'on voit que les noms de famille remontent à loin
Répondre
M
c'est une réalité pour plusieursd'entre eux