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6 Avril 2015
1483 à Urbino (Toscane, Italie) - 6 avril 1520 à Rome (Italie)
Né à Urbino, petite cité d'Italie centrale, en 1483, Raffaello Sanzio, dit Raphaël, se forme dans l'atelier de Pietro Vannucci, dit le Pérugin, puis gagne Rome en 1508, à l'appel du pape Jules II.
Le peintre est emporté par les fièvres à seulement 37 ans, le 6 avril 1520, jour du Vendredi Saint. Sa dépouille repose au coeur de Rome, sous la coupole du Panthéon, au coeur de la Ville éternelle.
Né à Urbino, petite cité d'Italie centrale, en 1483, Raffaello Sanzio, dit Raphaël, se forme dans l'atelier de Pietro Vannucci, dit le Pérugin, puis gagne Rome en 1508, à l'appel du pape Jules II. Très vite, le jeune artiste assimile les leçons de ses deux grands aînés, Léonard de Vinci et Michel-Ange. Il acquiert du premier la technique dusfumato et du second la puissance plastique.
Le pape Jules II, dont on peut voir ci-dessous le célèbre portrait qu'en a fait Raphaël, confie à ce dernier la décoration des appartements de son prédécesseur, Nicolas V. Ce sont les célèbres «Stanze di Raffaelo» que l'on peut encore visiter au musée du Vatican.
Fort de cette référence, Raphaël ne tarde pas à être inondé de commandes de toute l'aristocratie romaine. Son atelier, où se forment de futurs talents, ne désemplit pas. Il devient au fil des années l'un des plus importants d'Europe, sinon le plus important.
une peinture sur bois de Raphaël représentant la Sainte Famille à l'Agneau(1507). Cette oeuvre pleine de tendresse et de grâce reflète le talent du peintre. L'enfant Jésus a le regard tourné vers ses parents, Marie et Joseph. L'agneau symbolise le sacrifice qui attend le Christ : la crucifixion pour le salut des hommes.
Raphaël incarne l'idéal de la Renaissance italienne par la recherche de la Beauté idéale, synthèse de l'harmonie des lignes et des couleurs, des grâces païennes et des vertus chrétiennes.
Raffaello Sanzio, plus connu sous le nom de Raphaël (Raffaello), (né le 6 avril 1483 à Urbino — mort le 6 avril 1520 à Rome) est un peintre et architecte italien de la Renaissance. Il est aussi appelé Raffaello Santi, Raffaello da Urbino, Raffaello Sanzio de Urbino.
Raffaello Sanzio ou Santi, dit Raphaël, peintre italien de la Haute Renaissance, est le fils du peintre Giovanni Santi, peintre et poète officiel de la cour de Frédéric III de Montefeltro, un des princes les plus célèbres et protecteur des arts de la Renaissance en Italie. Urbino est alors un foyer artistique réputé à l’aube du XVIe siècle.
La vie de Raphaël peut être séparée en trois périodes :
La première, qui va de sa naissance à son départ pour Florence en 1504, est sa période de formation, à Urbino d’abord, où il naît en 1483, puis à Pérouse, où il travaille dans l’atelier du peintre le plus célèbre de l'époque, Pietro Vannucci, plus connu sous le nom de Pérugin.
1-Raphaël, Donna Velata (v. 1514-1515)
Son père, Giovanni Santi, qui est lui-même peintre et qui jouit à la cour du duc d’Urbino, Frédéric III de Montefeltro, d’une certaine considération, est son premier maître. Celui-ci meurt cependant en 1494, trois ans après son épouse. Raphaël, qui n'a que onze ans, se retrouve orphelin. Après avoir suivi l’enseignement de divers peintres, il quitte sa ville natale et part étudier à Pérouse en Ombrie auprès du Pérugin. Celui-ci en vient cependant à imiter son disciple, de même que celui-ci imite et apprend du maître. Les deux s’entendent très bien et Le Pérugin restera un grand ami de Raphaël.
Dès 1500, à dix-sept ans, il commence à s’affirmer comme « magister ». Il n’est ainsi plus disciple d’un autre maître, mais maître lui-même. Cela lui confère le droit d'avoir un atelier, des aides et des élèves. Il peint le retable « le Couronnement bienheureux de Nicolas de Tolentino » pour l'église Sant'Agostino de Città di Castello, un tableau qu'il exécute avec l'aide d’Evangelista di Pian di Meleto, ancien assistant de son père.
Son premier chef d'œuvre peut être daté de l'année 1504 — Le Mariage de la Vierge — un tableau qu'il réalise avant de quitter Pérouse, alors qu'il est encore dans l'atelier du Pérugin, en traitant le même sujet que son maître, pour comparer les mérites respectifs de l'un et de l'autre.
Âgé de 21 ans, il quitte Pérouse pour Florence.
Le 1er octobre 1504, Giovanna Felicita Feltria della Rovere, épouse du duc d'Urbino, adresse à Pier Soderini, gonfalonnier de la République de Florence, une lettre de recommandation pour que Raphaël reçoive à Florence les commandes que son talent mérite.
La République florentine vient de rappeler Michel-Ange (1475-1564) et Léonard de Vinci (1452-1519). Raphaël va bénéficier de l’influence de ces deux grands maîtres, qui vont achever sa formation. Léonardo da Vinci le reçoit dans son atelier. Il y découvre les chefs d'œuvre de la Renaissance florentine. Il réalise une série de Vierges et de Madones : la Vierge dans la prairie (1506), la Vierge au chardonneret (1507) la Belle Jardinière (1507) et aussi La Dame à la Licorne.
La période florentine de Raphaël, qui durera quatre ans, est la deuxième de sa vie. Bien qu’étant devenu un peintre indépendant, il continue d’étudier les méthodes d’autres grands maîtres, tels Léonard de Vinci, Michel-Ange ou encore Fra Bartolomeo.
Appelé à Rome par le pape Jules II, il quitte Florence en 1508. C’est ainsi que débute la troisième partie de sa vie, la période romaine.
Au Vatican, il est chargé de la décoration des salles du palais de Jules II, que celui-ci projette d’habiter pour ne pas subir la néfaste influence de la puissante famille Borgia.
C’est également à cette époque que Raphaël rencontre celle qui sera le grand amour de sa vie. La Fornarina, surnommée ainsi parce qu’elle est la fille d’un boulanger, restera son amante durant toute sa vie. Femme d’une grande beauté, elle est très courtisée, ce qui inquiéte Raphaël qui, d’un naturel jaloux, qui n’hésite pas à interrompre son travail pour la rejoindre.
En 1513 le pape meurt. Sous son successeur Léon X — un Médicis — Raphaël voit croître ses responsabilités et son influence. En 1514, le pape lui confie le chantier de la basilique Saint-Pierre après la mort de Bramante et les fouilles d’antiquités à Rome. Cette dernière période de sa vie est caractérisée par une intense activité, qui, avec la malaria et les multiples crises de fièvre, aura raison de sa santé déjà fragile. C’est ainsi qu’il meurt à Rome en 1520 à l’âge de 37 ans seulement, après avoir exécuté son chef-d’œuvre absolu, La Transfiguration (1517-1520), résumé de toute son œuvre.
En son honneur, sont organisées de fastueuses funérailles. Raphaël repose au Panthéon de Rome.
2- Raphaël, Madone aux œillets
(v. 1506-1507) — National Gallery, LondresRaphaël, a longtemps été considéré comme le plus grand peintre qui a jamais existé, et on le tient toujours pour l'artiste en qui la peinture aura trouvé son expression achevée. Ce mythe de Raphaël apparaît du vivant de l'artiste, et sa mort précoce, mettant fin brutalement à une activité marquée par la précocité, lui donne une singulière ampleur.
En 1550, lorsqu'il publie ses célèbres Le Vite de' più eccellenti pittori, scultori e architettori, trente ans à peine après la mort prématurée de Raphaël, Giorgio Vasari, dans la biographie qu'il consacre au maître d'Urbino, attribue à la volonté divine la naissance de l'artiste :
« On vit clairement dans la personne, non moins excellente que gracieuse, de Raphaël à quel point le Ciel peut parfois se montrer généreux et bienveillant, en mettant – ou pour mieux dire – en déposant et accumulant en un seul individu les richesses infinies ou les trésors de ses innombrables grâces, qui sont de rares dons qu'Il ne distribue cependant que de temps à autre, et encore à des personnes différentes. »
Son art fait de mesure, de grâce et d'harmonie a profondément influencé la peinture occidentale jusqu'au XIXe siècle.
Casanova disait qu' « aucun peintre n'a surpassé Raphaël dans la beauté des figures. » Delacroix affirmait que le simple nom de Raphaël « rappelle à l'esprit tout ce qu'il y a de plus élevé dans la peinture ». De même, Ingres vouait un véritable culte à Raphaël, tant dans son style dominé par un graphisme proche du maître de la Renaissance que d'hommages récurrents à son œuvre.
Après trois siècles, la gloire de Raphaël s'estompe avec l'entrée en scène de tendances critiques et artistiques nouvelles, représentées notamment par les impressionnistes et les fauves.
3 - Les œuvres de Raphaël se reconnaissent par l'ovalité des visages.
Le style de Raphael se caractérise par une utilisation presque égale du dessin et de la couleur car, contrairement à nombre de peintres, il ne laisse pas l'un dominer l'autre : il est aussi précis dans le trait que dans la répartition des teintes. Cela se doit à sa manière de travailler : imiter les artistes de son époque et ses prédécesseurs en choisissant ce qui pourrait lui être utile. Par exemple, il reprend la douceur des modèles de son maître le Pérugin et innove en y ajoutant un modelé des corps plus proche de celui de Michel-Ange. Raphaël utilise parfois le sfumato, inventé par Léonard de Vinci (technique qui estompe les contours) et presque exclusivement dans les toiles de sa période florentine (entre 1504 et 1508).